Les Vendredis des Parents : « comment poser des limites à un enfant tout en le respectant ? »

comment poser des limites à un enfant en le respectant ?Voici le tout premier message que j’ai reçu dans le cadre de la rubrique « Les Vendredis des Parents » et donc mon premier article 😉 …

D’abord un avertissement et un rappel :


Vous voulez poser une question à votre tour dans cette rubrique ? Alors c’est par ici : « Les Vendredis des Parents ».
Attention : Les informations dont je dispose sur la situation sont forcément partielles et ne me permettent pas de traiter complètement un cas de façon vraiment appropriée et personnalisée comme je peux le faire en accompagnement parental.

Chaque cas est particulier et demande une lecture personnelle et précise. Je ne détiens pas de solutions mais j’ai uniquement une grille de lecture qui permet des éclairages différents et très intéressants.
Je ne peux donc pas résoudre un problème avec un simple email car cela demande un travail plus fin et basé sur la réalité de la situation et non sur des hypothèses comme je vais le faire ici en grande partie.
 Cet article est donc un  éclairage sur une situation et des pistes de réflexion et en aucun cas « LA » réponse à toutes les situations similaires.

La question de parent du jour : comment poser des limites à un enfant tout en le respectant ?

Quels seraient vos conseils pour poser des limites à un enfant tout en le respectant?

J’essaie tant bien que mal de pratiquer une éducation non violente avec mon fils qui aura bientôt 3 ans. Je suis généralement à l’écoute des ses sentiments.

Depuis quelques temps, j’ai l’impression qu’il cherche ses limites et nos limites. Il jette tout par terre, à tendance à se jeter par terre, à se débattre, nous donne des coups de pieds quand on essaie de le contenir…

Son Papa et moi arrivons à bout de patience. On finit par hausser la voix, à avoir des gestes durs sans pourtant autant être « violent » (quoique dès que je le prends fermement j’ai cette impression d’être maladroite et violente).

Cela finit généralement en pleurs pour mon fils et moi je me sens complètement découragée…

C’est une question très courante, qui m’est très souvent posée en tout cas aussi bien en accompagnement parental que dans les ateliers « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour qu’ils parlent » que j’anime régulièrement. J’ai d’ailleurs reçu 2 demandes tout à fait similaires pour ce premier article des « Vendredis des Parents ». Et cette question est à mon avis très importante, pour ne pas dire primordiale pour l’application d’une éducation positive et respectueuse.

Pour moi il y a 2 points différents dans cette question : la colère des parents d’abord et l’attitude de l’enfant.

Comment poser des limites à un enfant en le respectant : le problème n’est pas la connaissance des outils de la communication non violente

A vrai dire, les parents qui me posent la question de poser des limites à un enfant en le respectant connaissent les outils de la communication respectueuse par coeur. Ils savent très bien ce qu’il faudrait faire. Mais il y a des moments où ils n’y arrivent pas.

Ce qui constitue pour moi le coeur du problème dans cette situation, ce n’est pas l’attitude des enfants, c’est la colère des parents.
Les outils de la communication respectueuse sont simples et accessibles à tous … quand on est zen.

Cela coince souvent quand on est moins zen : quand on est soi-même fatigué, stressé, inquiet, en colère, … quand on a déjà répété plusieurs fois et qu’il ne se passe rien.

Etre attentif à l’autre et le respecter est facile quand on se sent soi-même respecté. Ca l’est moins quand on va moins bien.

Ceux qui me connaissent savent que je suis avant tout une réaliste : même si globalement tout va bien pour nous – pas de problèmes de couple, d’inquiétudes pour la famille, pas de soucis de travail, … – il y a FORCEMENT des choses qui ne nous conviennent pas dans ce que font les enfants au quotidien.

Ce n’est pas un problème : c’est un fait. Les enfants ont des comportements d’enfants – normaux et légitimes pour des enfants – qui viennent bousculer nos propres limites, tout aussi normales et légitimes que les besoins des enfants.

Une question plus appropriée serait donc plutôt

Comment respecter mon enfant quand je suis moi-même en colère, inquiet, …

et donc nettement moins en état de respecter l’autre et de l’écouter ?

La colère des parents : comment poser des limites à l’enfant quand on est en colère ?

La phrase-clé dans le message que j’ai reçu est

Le papa et moi arrivons à bout de patience

Il y a une chose primordiale sur laquelle j’attire votre attention : c’est cette drôle de confusion que nous faisons tout le temps entre colère et rage.

La colère est une émotion constructive, qui nous entraine vers l’action, action qui n’est pas forcément violente, qui nous permet de construire et non de détruire. Sans colère, on subit tout sans broncher, on se laisse piétiner sans réagir. Aucune révolution au monde ne s’est faite sans colère : sans colère, pas de changement !

La rage, elle, mène à la violence. La rage est le résultat d’une accumulation : nous avons essayé de faire changer les choses et nous n’avons obtenu aucun résultat.

Et à chaque tentative, nous cochons une case sur notre carte de fidélité de la colère (voir l’article « avez-vous votre carte de fidélité ? »). Et quand la carte est pleine, bam, ça explose ! Violemment : nous crions, hurlons, disons des choses méchantes, serrons très fort, tapons, …

C’est juste le résultat de notre impuissance à faire cesser une sensations désagréable pour nous.

C’est un mécanisme humain normal. A mon avis, seuls les fous ou les saints peuvent y échapper – et encore je n’en suis pas sure 😀 – et je n’ai encore rencontré personne qui rentrent dans l’une ou l’autre de ces catégories.

Et quand nous répétons plusieurs fois la même chose à un enfant, quand nous tentons de faire de l’écoute active et que cela ne change rien à son comportement, nous tamponnons aussi des cases à notre carte de fidélité.

Dans un exemple concret que m’a donné la maman, il y avait à mon avis cette accumulation de situations pas franchement agréables, acceptées parce qu’il n’y avait pas d’autre choix possible à ce moment-là mais qui conduisent à la rage … et donc une certaine forme de violence : l’enfant est excité et court partout alors que la maman est fatiguée à son retour du travail, le papa rentre tard, l’enfant ne mange pas bien, l’enfant court et joue pendant que les parents mangent, l’enfant tape ses parents pour jouer, insiste pour que les parents viennent jouer avec lui alors qu’ils ont envie de manger tranquilles, …

Que faire alors pour limiter la rage et devenir plus respectueux ?

Paradoxalement, c’est le jour où nous devenons moins patients que nous devenons aussi beaucoup moins violents …

Les enfants que je cotoie – personnellement et professionnellement – ne me semblent pas avoir de problèmes avec les limites quand ils en comprennent le sens. Donc si je pose une limite parce que je sais que je vais être violente si je ne le fais pas, cette limite a du sens pour moi ET pour mon enfant. Il sera plus facile à l’enfant de la respecter. Et il me sera plus facile d’accompagner mon enfant dans sa frustration – dûe à la limite que je lui pose – parce que JE NE SERAI PAS ENERVE-E.

Comment poser des limites à un enfant en le respectant ? d’abord être au clair sur ce qui est et n’est pas acceptable pour moi.

Si je me force à accepter des choses inacceptables « par principe », « parce que c’est bien pour mes enfants », je vais à peu près inévitablement exploser à un moment donné.
 J’en avais parlé dans l’article « les enfants ou le canapé ».

Un point important : certaines personnes n’explosent jamais « vers l’extérieur » = elles n’expriment pas de violence vers les enfants. Par contre, ces personnes en arrivent souvent à tourner la rage contre elles-mêmes :

je ne suis pas capable de respecter mon enfant, je suis un mauvais parent, je dois faire encore mieux

Et cela peut conduire au burn-out parental.

Donc quand on veut pouvoir poser des limites à son enfant en restant respectueux et non violent le plus longtemps possible, il vaut mieux souvent être plus ferme AVANT d’être en colère.

Quand je dis oui à mon enfant, quand j’accepte son comportement, suis-je prêt-e à vivre sereinement que les choses vont mal se passer ?


Suis-je prêt-e à considérer que cela fait partie de son comportement normal d’enfant et à gérer cette situation sans lui en vouloir ?

 Réagir AVANT d’être en rage …

Quelques exemples :
•    quand j’emmène mon enfant au supermarché, suis-je prêt-e à accepter qu’il se comporte comme un enfant de son âge ? Il peut courir partout, crier, réclamer tout ce qu’il voit et se fâcher tout rouge quand on lui refuse. Puis-je gérer ça de façon sereine sans me mettre en colère contre lui de me faire subir ça ?
•    quand je fais de la cuisine avec mon enfant, suis-je OK pour qu’il en mette partout et ne fasse pas ce que je lui demande ?
•    quand mon enfant pose ses affaires n’importe où dans la maison, suis-je prêt-e à vivre sereinement et sans lui en vouloir ?
•    quand mon enfant est en colère, suis-je prêt-e à accepter qu’il casse des objets ou me tape sans me sentir agressé-e ?

Si la réponse à ces questions est « non », alors accepter le comportement en question, c’est ouvrir la porte à la violence, c’est se mettre soi-même en situation d’être violent avec l’autre, c’est tendre le bâton pour se faire battre (ou plutôt c’est prendre soi-même le bâton avec lequel on va battre l’autre).

Certains m’objecteront que le devoir des parents est de faire taire notre colère et accepter notre enfant tel qu’il est.

Je suis d’accord sur le principe.

Mais nous ne pouvons pas accepter de nous laisser piétiner sans réagir.
 Il ne s’agit pas d’un principe éducatif mais d’une réalité humaine : accepter l’inacceptable sans rien dire conduit souvent à la violence ou au burn-out.

Comme tous les parents, j’ai vécu ce genre de situations. Je l’avais déjà évoqué dans un article de février 2012 que vous trouverez ici « Fuir ou taper ».

Il ne s’agit pas de remettre en cause l’enfant, de l’accuser de l’empêcher de se comporter comme un enfant mais au contraire de nous occuper de nous pour être plus disponible pour accompagner l’enfant dans ses apprentissages émotionnels, relationnels, … de façon plus efficace et plus respectueuse.

 

Comment poser des limites à un enfant ? Prendre soin de soi pour prendre soin des autres

On ne peut pas aider et écouter l’autre si on ne s’écoute pas soi-même. On peut difficilement aider un enfant à gérer sa colère et sa frustation quand on est soi-même en colère.

Il y a aussi quelques clés à ce sujet dans l’article que j’ai publié lundi à propos de la colère « Je m’énerve trop vite, je crie sur mes enfants … »

Respecter ses propres limites est le meilleur moyen de ne pas être agressif avec l’autre. C’est cela qui vous permettra de rester dans un rôle éducatif lorsque l’enfant en a besoin et de pouvoir appliquer les outils simples de la communication non violente.

 

Comment poser des limites à un enfant : être réaliste sur la vie avec des enfants …

Et oserais-je vous rappeler que vous aurez encore 10 000 fois l’occasion de vous énerver sur vos enfants, de leur crier dessus, d’avoir envie de leur mettre une fessée – voire de le faire vraiment, dans les 20 ans qui viennent 😉 (et peut-être encore après) ?

Que l’important n’est pas de faire disparaitre cette envie mais d’être attentif à ce qu’elle dit sur nous :

De quoi ai-je besoin pour rester disponible et pédagogue pour aider mon enfant la prochaine fois que cette situation se reproduira ?

Et à cette question, il n’y a pas de réponse toute faite car nos besoins et nos limites sont très personnelles et la façon de les satisfaire aussi. C’est donc une réflexion permanente pour trouver la réponse adéquate qui VOUS conviendra le mieux.

A retenir chaque fois que vous vous mettrez en rage contre vos enfants et que vous vous dites que vous auriez aimé faire différemment :

L’échec, ce n’est pas la chute.
L’échec, c’est de rester là où on est tombé.
– Socrate

Si vous voulez poser une question dans « Les Vendredis des Parents », envoyez-moi un email : sandrine@scommc.fr en précisant « Les Vendredis des Parents » en objet.

Comment poser des limites à un enfant en le respectant ? Quelques ressources pour aller plus loin

Sur ce blog :

Bibliographie sur la communication respectueuse :

Sandrine Donzel

Parentalité, couple, communication, développement personnel ? Votre vie ne ressemble pas à ce qui est décrit dans les livres ? Pas de panique et bienvenue dans la VRAIE VIE, celle qui est abordée sur ce blog ! Je vous y propose des outils concrets, pragmatiques et REALISTES pour répondre à vos interrogations. Bonne lecture !

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11 thoughts on “Les Vendredis des Parents : « comment poser des limites à un enfant tout en le respectant ? »

  • 8 mars 2013 à 11:42
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    Bonjour Sandrine,

    Je vis aussi des phases où plus rien n’est supportable, et où simplement mes propres limites changent, par fatigue, par déprime, par lassitude…

    Dans ces moments-là, où je ne peux même plus écouter l’autre, où tout m’irrite même, c’est le signal que j’ai besoin d’être écoutée, de m’entendre, qu’est-ce qui se passe en moi?

    C’est le moyen trouvé pour retrouver le chemin de la patience, le calme intérieur qui va me faire écouter davantage l’autre.

    L’autre point qui me paraît essentiel dans ce que tu écris, c’est le respect de ses propres limites…et là c’est parfois un travail personnel qui s’annonce devant tant de difficulté à se respecter soi-même.

    Comment peut-on espérer suivre une éducation respectueuse si on a tant de mal à se respecter n’est-ce pas?

    Et enfin, s’autoriser la colère oui, et arrêter d’accepter l’inacceptable.

    Et s’autoriser à être humain, en chemin, imparfait, à être vivant quoi?

    Magnifique cette phrase de Socrate, oui il n’y a d’échec que pour celui ou celle qui ne se pose pas la question de comment faire autrement la prochaine fois? sinon, ce sont des expériences grâce auxquelles on progresse!

    Belle journée

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  • 8 mars 2013 à 11:47
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    Très bon rappel, à se coller partout dans la maison.
    C’est comprendre que ce à quoi on s’évertue à longueur de journée (=être PATIENT) peut devenir du poison pour les mêmes personnes pour lesquelles on voudrait être patients. (enfin j’me comprends!)

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  • 8 mars 2013 à 17:05
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    Merci infiniment, je me sens tellement moins coupable …

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    • 11 mars 2013 à 15:43
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      Je suis heureuse que cet article aie pu servir ;-).

      Sandrine

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  • 29 mars 2013 à 10:26
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    Merci, j’adore !
    Vous avez mis des mots simples sur une réalité complexe.
    Et déculpabilisé. J’aime cet aspect réaliste, qui est justement ce qui manque parfois à mon sens dans les livres…

    (j’ai mis un jour mon fils sous l’eau froide….J’en suis bien désolée et en même temps, je ne peux pas le regretter, c’était un geste de survie mentale : stopper la crise d’hystérie ou péter un câble et frapper jusqu’à ce qu’il arrête… c’était violent mais dans l’instant c’était ma seule option… Je l’assume, et j’ai tenté ensuite de mettre en oeuvre ce qu’il fallait pour que cela n’arrive plus, car ce que je regrettais par contre, c’était la (non-)gestion de la crise avant. C’était une fois, il y a neuf ans…)

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    • 29 mars 2013 à 10:38
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      Merci pour ce témoignage.
      Comme vous le dites très bien, ce que vous avez fait était à ce moment-là la seule option possible pour ne pas faire pire encore. Et c’est tout à fait vrai !
      Vous avez donc trouvé le meilleur – ou le moins mauvais – moyen de vous sortir de la situation.

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  • 23 octobre 2013 à 12:28
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    Ah ben voilà quelques pistes intéressantes pour m’apprendre à gérer mon fils qui mord et tape
    😉

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  • 31 mars 2015 à 14:13
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    Bonjour,
    Je découvre votre site et cette page via un post des Vendredis Intellos. Ce dernier a attiré « mes neurones » par son approche centré sur l’éthique et non la morale, et surtout respecter ses propres limites. Entre un enfant de 3 ans, une naissance et des impératifs professionnels, le quotidien me plongeait dans une rage et une culpabilité sans fin et qui se nourrissaient l’une de l’autre, avec la peur constante de « faire du mal à mes enfants » ou de « mal les éduquer ». J’étais tellement contre toute violence que je ne voulais pas écouter tout ces signaux enragés et ne savais quoi en faire. J’ai lu par ci par là pour m’aider à dépasser ce moment. Finalement c’est une lecture sur l’éducation authentique et le concept de légitime défense qui a fait déclic pour accepter d’écouter ma colère, d’être imparfaite et de mettre en avant mes propres limites du moment plutôt que faire respecter des limites éducatives absolues et intemporelles, que de vouloir être patiente et ne jamais crier à tout prix. Je retrouve ici et dans les différents posts, formulées de façon simple et lucide, des pensées que je touchais du bout du doigt mais qui étaient encore dans le brouillard. Je trouve votre point de vue très respectueux des êtres humains que nous sommes. Merci.

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  • 10 novembre 2017 à 11:06
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    Bonjour Sandrine. J’aime beaucoup cet article. Et je suis heureuse de voir cette approche écrite dans la blogosphère francophone sur l’éducation bienveillante. J’ai été sensibilisée à cette idée qu’il faut poser la limite avant de s’énerver en particulier au travers de l’éducation RIE (Respectful Infant Educarer) et le blog anglophone de Janet Lansburry (http://www.janetlansbury.com/). Je trouve qu’il y a d’éléments qui se recoupent entre votre approche et celle de RIE. Dans tous les cas, je m’applique à faire ça avec ma puce de 14 mois (qui je m’en doute aura l’occasion de pousser mon bouchon).

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