Punir ça sert à quoi ?
Note : quelques modifications sur la forme pour cette réédition de ce vieil article qui est pourtant toujours d’actualité 🙂 …
Il y a déjà longtemps que je suis persuadée que la punition – privé de télé, privé de console, privé de sortie, copier des lignes, aller au coin, … – n’est pas vraiment éducative. Je voulais donc vous faire partager mes réflexions sur le sujet à partir de citation glanées ici et là depuis plusieurs années. Parce que la question se pose vraiment : punir ça sert à quoi ?
Mes enfants, et ceux d’autres parents dont j’entends les témoignages, ceux gardés par des assistantes maternelles que je côtoie, ceux qui sont punis par les enseignants que je peux croiser, n’ont fait que me confirmer dans cette opinion …
Punir ça sert à quoi : comment les enfants réagissent à la punition ?
Ce qui m’a interpellée en premier lieu, ce sont ces enfants qui, une fois la bêtise faite, se mettent au coin tous seuls … puis recommencent illico une fois la sanction levée. Là je me dis que quelque chose n’est pas clair pour eux. C’est comme si la punition effaçait tout et qu’ils pouvaient reprendre leurs activités comme si de rien n’était, une façon de passer l’éponge, genre «c’est cool, je peux faire des bêtises, il suffit de faire la punition ensuite et hop tout va bien.»
Punir ça sert à quoi : mais qu’est-ce qui ne va pas avec la punition alors ?
Je suis retombée sur une citation de Skinner – à ce sujet. Pour ceux et celles qui ne le connaissent pas, Skinner est le fondateur du béhaviorisme radical … Et pour ceux et celles qui ne connaissent pas le behaviorisme, c’est – en très résumé – une théorie qui voit les apprentissages comme du conditionnement (un peu type Pavlov) …
Beaucoup de tenants de la punition se réclament des théories behavioristes et disent qu’un comportement souhaité doit être renforcé positivement jusqu’à ce qu’il soit acquis et qu’un comportement non souhaité doit être renforcé négativement jusqu’à ce qu’il disparaisse. C’est sans doute vrai pour les rats – et encore les expériences et l’évolution naturelle semblent montrer que non ! – mais pas du tout pour les êtres humains ;-).
…. Skinner est donc le fondateur d’une théorie qui dit que les comportements humains peuvent être modifiés par la répétition de stimulus positifs ou négatifs.
Mais voilà ce que Skinner dit à propos de la punition :
«La punition n’apprend qu’une chose : à éviter la punition.»
Oups … Si même ceux dont je pensais qu’ils étaient pour en disent du mal alors où va-t-on ?
Punir ça sert à quoi : quelles sont les conséquences de la punition ?
Je poursuis donc ma recherche … et je tombe sur une autre citation, de John Whitmore cette fois. John Whitmore est un ancien pilote automobile, aujourd’hui un coach réputés au Royaume-Uni. Et lui, ce qu’il dit à propos de la punition – et plus largement du système punition/récompense, et pas seulement pour l’éducation des enfants – c’est :
«La carotte et le bâton sont des stimulants persuasifs et fréquemment utilisés. Mais traitez les gens comme des ânes et ils se comporteront comme des ânes …»
Voilà comment j’interprète cette phrase : utiliser punition et récompense est efficace … à court terme. Mais lorsque je punis ou je récompense, je conditionne … et j’apprends à l’enfant – ou à l’adulte – à réagir en fonction de son envie de la récompense ou de sa peur de la punition. Je lui apprends donc à raisonner par rapport à lui-même, par rapport à ses envies propres, non par rapport à son impact sur les autres ni aux conséquences globales de ses actes …
Si j’en crois ces 2 premières citations, la punition semble reconnue comme inutile parmi les gens qui ont réfléchi au sujet de l’éducation et du changement personnel … Et je peux même en ajouter une 3e, encore de BF. Skinner qui dit :
Qu’elles soient administrées par la police, par les enseignants ou par les parents, les punitions produisent toujours les 3 mêmes effets :
-
fuite (absence)
-
contre attaue (vandalisme et agression)
-
apathie
J’ai parlé au début des enfants qui se mettent au coin tous seuls …
Punir ça sert à quoi : que dire des enfants qui contestent la punition ?
Ceux qui refusent d’aller au coin, en sortent vite fait, ceux qui râlent et pestent, voir se rebellent vertement contre la punition, genre «c’est pas juste m’dame !!!» ou qui rejettent la faute sur les autres – «c’est pas moi, c’est lui !».
Et là encore, c’est une autre citation qui a éclairé ma lanterne.Voici ce que Haim Ginott, le psychologue qui a inspiré à Elaine Faber et Adele Mazlish les ateliers «parler pour que les enfants écoutent, écouter pour qu’ils parlent», dit à propos de la punition :
«La punition ne décourage pas l’inconduite. Elle ne fait que rendre le coupable plus prudent dans l’accomplissement de ses crimes, plus adroit à dissimuler ses traces, plus habile à éviter qu’on le détecte. Quand un enfant est puni, il prend la résolution de devenir plus prudent, non celle de devenir plus honnête et plus responsable.»
Punir ça sert à quoi : dans quel but je punis ?
Voilà pour moi une chose importante : quand je punis, c’est généralement dans une intention éducative, c’est-à-dire que je veux que mon enfant comprenne que telle ou telle comportement n’est pas acceptable pour moi ou dans un cadre bien précis. Je ne veux pas qu’il essaie de me dissimuler des choses.
Mais tout se passe comme si la punition en elle-même détournait l’attention de l’enfant du processus de réflexion sur l’acte commis. L’enfant se met à se rebeller contre celui qui le punit, le jugeant injuste. Il commence alors à chercher comment éviter d’être puni plutôt qu’à éviter de faire ce qui lui a valu la punition … Bon sang mais c’est bien sur !
Pour finir, je trouve que Christophe André résume joliment les choses en disant :
«La punition sert – éventuellement – au maintien de l’ordre, non à créer une ambiance psychologique de motivation au changement personnel.»
Voilà une clé importante à mes yeux ! Si je punis, je maintiens l’ordre – et encore, ça dépend des jours !
Or ce que je veux généralement provoquer chez mes enfants quand j’ai envie de les punir, c’est un changement personnel = j’ai envie qu’ils comprennent que leur comportement n’est pas acceptable dans ce contexte, j’ai envie qu’ils intègrent un certain nombre de valeurs (ordre, politesse, respect, non violence, …).
Mais si je les punis, je fais respecter l’ordre – MON ordre qui plus est !- mais je ne les mets pas dans une dynamique de changement et de réflexion sur leur comportement.
Punir ça sert à quoi : comment faire sans punition ni récompense ?
Toute la question est alors – non plus de contraindre – mais d’influencer positivement, de donner envie, de susciter le changement et l’évolution …
Et là, les outils sont tout autres … Nous devons alors savoir apprécier, donner des feed-backs positifs, savoir encourager, réfléchir à comment on fait passer son message plutôt que de rester sur ses positions, comprendre, se mettre à la portée …
Je conclurai sur une dernière citation de Haim G. Ginott qui résume ce qu’est une éducation sans punition ni récompense :
« Pour que notre amour puisse être utile à nos enfants, nous devons apprendre à le découper en mots qui pourront les aider. »
Ca veut dire qu’il y a du travail d’apprentissage de la communication et de la relation pour nous parents … qu’il y a aussi de la réflexion, de la pédagogie dans notre travail de parent !
Un beau programme non ?
Punir ça sert à quoi : des pistes pour faire autrement :
Sur ce blog :
- Education non violente, le grand malentendu
- Comment fonctionnent les enfants ?
- Je vais te tuer : comment gérer la violence d’un enfant sans s’énerver
- Mets ta polaire : ou comment les limites sont plus utiles aux parents qu’aux enfants
- La punition efficace, ça existe ?
- le coin, bienveillant ou pas ? utile ou pas ?
- Tous les articles de la rubrique éducation
Quelques livres pour aller plus loin :
Suis pas une pratiquante assidue de la punition mais ça m’interpelle, ce que tu écris là… Je verrai ça autrement la prochaine fois.
Ping :Ce que tous les parents devraient savoir … « Les Vendredis Intellos
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Ping :Harcèlement à l’école, commentaires d’un article sur le vécu des victimes « Les Vendredis Intellos
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Merci pour cet article 🙂
J’aime ce genre d’article qui appuie mes observations quant a la façon d’éduquer mes enfant. Je suis persuadée que les punitions ne servent à rien, à part à instaurer de la peur/crainte envers l’adulte. Je ne veux pas faire peur à mes enfants, je veux qu’ils aient confiance en moi, alors je travaille pour ne pas reproduire des attitudes que je pensaient normales… avant.
Bon week-end 🙂
Bonjour,
Une belle manière d’approcher le sens de la punition.
Je réfléchis justement à écrire un article qui interpelle et qui propose des voies alternatives.
Car une fois qu’on a pris conscience que la punition ne sert pas nos objectifs, nous nous demandons « Mais comment faire autrement »…les outils de Faber et Mazlish sont vraiment à découvrir pour répondre à cette question.
Cathy
Bonjour,
C’est bien beau tout ça! Mais on ne peu qd même pas dérouler le tapis rouge face à un gros mensonge, ou qd la prof téléphone à la maison pour dire que notre enfant a été pénible (bavardages, impertinence)! J’ai constaté que cela ne servait à rien, car mon fils de 14 ans me dit « maman qd tu me punis ça me donne encore moins envie… » Je sais que s’il me ment c’est qu’il a peur de ma réaction! Alors que faire dire bravo? J’ai expliqué à mon fils, que personne n’était parfait! Je ne lui demande pas ça! Que notre amour à son père et a moi étaient inconditionnels!
Seulement j’ai du le punir car il a fait un gros mensonge que j’ai démasqué de suite! Mais il a continué à s’enfoncer!
Du coup privé de sortie jusqu’à nouvel ordre!
Si non il penserait que ce n’est pas grave, et qu’il peut recommencer! Non?
Ne pas punir ne veut pas dire ne pas donner de conséquences.
J’ai justement un article de prévu sur le mensonge. A lire d’ici quelques semaines.
Concernant la punition, le problème est qu’elle concentre l’enfant sur « comment éviter la punition » (donc comment améliorer mon mensonge pour ne pas me faire prendre) et non sur « quel est le problème quand je mens » (quelles conséquences négatives le mensonge a pour moi).
Je vous conseille la lecture de « parler aux ados pour qu’ils écoutent, les écouter pour qu’ils parlent » de Faber et Mazlish qui vous donneront des pistes très concrètes pour résoudre ce genre de situations. Vous pouvez aussi me contacter (de préférence par email) pour me poser votre question de façon plus précise.
Sandrine
Ping :S Comm C, le blog » Blog Archive » L’utilité de la punition
Super article, qui me soutien dans ce que je fais. J adore la citation de Haim Ginott.
Ping :S Comm C, le blog » Blog Archive » Les Vendredis des Parents : doit-on récompenser un bon bulletin de notes ?
Vous êtes drôle. Je suis certain que vous êtes du type qui est en faveur des massages à l’école.
Bref, je vous vois très bien entant que hippy boomer qui scrape la génération qui suit, faute de volonté pour faire sa job de parent. Ou probablement une science humaine qui veut imposé ses vues. Bref, désolé de le dire ainsi, mais votre opinion sur la punition fait un peu trop 1970.
Une punition, quand on a enseigné à son enfant à vouloir toujours s’améliorer, ça sert avant tout d’aide mémoire. C’est ce qui allume une petite lumière pour dire: »Oups, t’es mieux de t,arrêter avant de dépasser les borne » Généralement quand t’élèves ton enfant correctement, c’est pas nécessaire de le punir 2 fois pour la même raison.
Mais bon vous avez le droit d’avoir un opinion farfelu et de le partager, c’est ce qu’on appelle la liberté d’expression. Et je défendrai ce droit même si je ne suis pas d’accord avec votre point de vue.
Je conclurais en disant qu’un enfant ne met jamais ses doigt dans la prise électrique ou sur le rond chaud une deuxième fois, parce qu’il comprend très rapidement le système action|réaction, bref les fondement de notre Univers.
Ce qui me surprend toujours, c’est ce drôle de raccourci dans la tête de beaucoup de gens qui leur fait penser : pas de punition = pas de limites.
C’est justement parce que la punition me semble être un moyen peu efficace de faire respecter et intégrer les règles de vie en société que je ne l’utilise pas.
Je préfère une approche plus responsabilisante qui s’avère aussi être plus efficace en général.
J’ai écrit un autre article à ce sujet qui explique sans doute mieux mon point de vue : http://blog.scommc.fr/education-non-violente-le-grand-malentendu/
Contre la fessée, contre la punition, contre la colère, contre, contre, contre. Je crois que c’est là où les uns et les autres ne peuvent pas se comprendre. Personnellement je crois qu’une petite fessée ou une bonne punition peut s’avérer très utile. Par contre il est vrai qu’il faut savoir quand et comment attribuer l’un et l’autre. Je ne crois pas qu’il soit bon de culpabiliser un parent qui utilise telle ou telle méthode (je ne dis pas que c’est le cas ici mais à en croire les médias une fessée veut dire battre son enfant à mort et punir c’est le mettre en prison). Les actes ont des conséquences et ça que l’on soit enfant ou adulte. Les adultes aussi sont punis quand ils font des bêtises. Le soucis est de s’assurer que l’enfant a bien compris POURQUOI il a été puni. Si il a fait une erreur il a le DEVOIR de la réparer. On ne puni pas à tord et à travers c’est sûr. Beaucoup d’abus ont été fait, mais plutôt que dire que punir est totalement inutile et est à proscrire (ce dont je doute) peut être serait il judicieux de se demander quand et comment punir. Et surtout, une fois la punition levée ou finie avoir une conversation réelle avec l’enfant fautif, mais là c’est surtout lui qui doit parler. C’est mon avis
Avez-vous lu l’ensemble du blog et les solutions que j’y propose pour agir sans punition et sans fessée ?
Une question : si vous pouviez obtenir le même résultat éducatif- ni mieux ni moins bien qu’actuellement – sans punir et sans donner de fessée, vous continueriez à punir et à donner des fessées ?
Si la réponse est oui, alors nous ne serons jamais sur la même longueur d’ondes et il est inutile que je cherche à vous convaincre ;-).
Si la réponse est non, alors je vous invite à parcourir l’ensemble du blog pour trouver des pistes pour agir différemment dans différentes situations de la vie quotidienne avec des enfants.
La comparaison avec l’adulte est bonne. Mais justement, l’adulte qui fait une « bêtise » (qui, lui, est pleinement conscient des conséquences qu’elle aura), il n’est pas puni en se prenant une fessée ou une tarte à ce que je sache…
Ha mais on ne dit pas que punition et fessee ne sont pas utiles. Ou qu’elles n’enseignent rien.
Ce qu’on dit c’est « Est-ce que c’est vraiment CA que vous vouliez enseigner au depart ? »
Parce que ce que la punition apprend (et l’impuissance de cette maman avec son ado le montre bien, mais également le comportement de certains politiques comme N.Sarkosy, qui ne regrettent pas leurs magouilles, mais de s’etre fait prendre), ce n’est pas à ne pas refaire le mal, c’est à ne pas se refaire prendre. Donc elle apprend à mieux mentir, à mieux voler, à mieux dissimuler.
Ca a très bien marché avec moi : je ne savais pas mentir étant enfant, mais à force de prendre pour mes betises mais aussi pour les autres, j’ai fini par apprendre à mentir…
La fessée apprend qu’un plus fort peut battre un plus faible, qu’on peut frapper qqn et lui dire « c’est pour ton bien », qu’on peut péter un cable et venir dire ensuite « c’est ta faute, tu ne te conduis pas correctement » et donc ne jamais s’excuser de ce débordement, etc.
C’est vraiment CELA qui vous comptiez enseigner ? Parce que c’est ce qui passe… pas le fait qu’il ne fallait pas faire ci ou ca, ca je suis sure que personne ne s’en souvient.
En lisant les commentaires, je m’aperçois que beaucoup confondent PUNITIONS et CONSEQUENCES. Un enfant ne mettra pas deux fois sa main sur la plaque chauffante car la première fois, il s’est brûlé! C’est une conséquence et non une punition! Un enfant qui ment et qui est puni de sortie parce qu’il a menti, sera surement puni pour un autre mensonge, mais la prochaine fois qu’il ment son parent mettra plus de temps à le découvrir, parce qu’il cherchera comment éviter de se faire punir!C’est une escalade!
Prenons, l’exemple, d’un enfant qui pousse un autre enfant. Il tombe, il a mal il saigne, et il pleure!
On est d’accord que celui qui a poussé doit réparer son acte! Alors, il y’a deux solutions:
VOUS réparez son acte par une punition que VOUS choisissez (mise au coin, fessée, lignes, peu importe, selon VOTRE choix) = PUNITION
IL répare son acte par une conséquence qu’IL a choisi ( dessin, l’aider dans une tâche, lui porter son sac, peu importe, à partir du moment où IL choisi comment réparer ce qu’il a fait) = CONSEQUENCE
Une conséquence rend un enfant plus conscient de l’impact de ses actes qu’une punition qui va pousser l’enfant à éviter la punition!
Bonjour,
Je suis entièrement d’accord avec cette vision.
Personnellement, ce qui m’aide à rester dans la voie du « sans punition », c’est de me dire que l’éducation positive, ce n’est ni le parent tout puissant, ni l’enfant roi, c’est trouver ensemble les meilleurs compromis aux problèmes qui affectent la famille, dans le respect mutuel. C’est apprendre à grandir ensemble !
Peut-être que ce qui entraine toutes les réponses « heurtées » (je suis désolée de ne pas trouver de meilleur terme) au dessus, de personnes qui semblent parfois blessées par cette proposition qui est à l’encontre de leurs pratiques, c’est que l’article ne se termine pas par des alternatives…
Je connais celles d’Aletha Solter : http://www.awareparenting.com/vingt.htm mais je ne sais pas si vous partagez sa vision.
D’autres ont abordé le même sujet : http://www.poule-pondeuse.fr/2011/05/16/eduquer-sans-punition-1/ et http://www.poule-pondeuse.fr/2011/05/18/eduquer-sans-punition-2/
Peut-être que quelques liens vers vos articles à vous qui proposent d’autres solutions seraient les bienvenus ?
Merci pour votre blog qui est plein de ressources très intéressantes.
Belle journée à tous. 🙂
Dans les explications des pro-fessées et pro-punitions il y a toujours de la minimisation ce sont des « petites » fessées et des « bonnes » punitions toujours assorti d’un « ce n’est pas battre à mort » etc Donc ils savent que ça peut faire du mal mais comme c’est à petite dose ce n’est pas grave ? C’est bien ça évite de se remettre en question! Et le fameux « les adultes aussi sont punis » sous-entendu le système est pourri donc pourrissons nos enfants dès le départ comme ça ils seront adaptés à la société (ce n’est pas une signe de bonne santé que d’être adapté à une société malade!) ce n’est pas comme ça qu’on impulse un changement si tout le monde se plie à ce qu’on a toujours fait même quand on sent que ce n’est pas une bonne chose! Enfin dernière remarque, le côté manichéen des pro-fessées, il y a d’un côté ceux qui réagissent et de l’autre ceux qui laissent faire donc si on est pas pro-fessée c’est qu’on est laxiste… Alors qu’il y a des possibilités entre les deux! Alors je m’excuse de ce commentaire qui est jugeant et non diplomate mais j’avais besoin de l’écrire! Marre d’encore toujours les mêmes arguments rabâchés par les tenants de l’autoritarisme parental…