Ce qu’on ne vous dit pas sur la motivation …

Nous sommes le 8 janvier 2018. En ce début d’année, vous vous attendiez peut-être à trouver ici des voeux. Mais je dois avouer je ne suis pas plus enthousiasmée que ça par l’exercice. Je manque totalement de motivation (et d’inspiration) pour ça !

Alors j’ai préféré vous écrire un article sur … la motivation 😀 ! (si vous tenez vraiment aux voeux, vous pouvez relire ceux des années précédentes, je les ai listés en fin d’article).

La motivation, le marronnier de début d’année

Début janvier, les résolutions sont prises. Même si nous en sommes déjà à nous demander comment nous allons les tenir 😀 ! Un petit problème de motivation 😉 ? Pas si sûr !

Mais pour une fois je ne vais pas parler de notre motivation à nous les adultes (je l’ai déjà fait, là aussi liens en fin d’article). Non, je vais parler de la motivation de nos enfants … et de comment nous la connaissons et la maitrisons bien mal.

En effet, dans mes accompagnements et ateliers, je rencontre souvent beaucoup de croyances autour de la motivation. L’idéal serait que « ça vienne de lui », « Je veux qu’il fasse ça parce qu’il a compris que c’était important pour lui pas parce qu’il y est obligé. »

Nous sommes d’accord : lorsque la motivation vient de l’intérieur, c’est l’idéal. C’est ce qu’on appelle la motivation intrinsèque.

Définition : motivation intrinsèque

La motivation intrinsèque correspond à une régulation totalement intégrée de mes comportements : je régule mon comportement parce que le comportement obtenu est cohérent avec mes valeurs et mes buts.

Quand la motivation est intrinsèque, il nous est donc plus facile – spontané – d’agir en cohérence avec nos valeurs. Le comportement vient alors « de nous », nous n’avons pas le sentiment d’être contraints, incités ou « poussés » à agir. Nous nous sentons libres (ce qui est tout sauf vrai mais ça fera l’objet d’un autre article). C’est une motivation qui donne du sens à notre vie. La motivation intrinsèque a plus de chances de tenir dans le temps, même s’il y aura inévitablement des phases de moins bien et des évolutions.

Chercher la motivation intrinsèque chez nos enfants est donc une bonne chose. Plus nous les aidons à suivre leur motivation intrinsèque, plus ils ont de chances de vivre une vie épanouie.

Comment créer la motivation intrinsèque chez nos enfants ???

Oui mais voilà, la motivation a beaucoup de points communs avec le désir. Si vous n’avez pas encore lu mes articles sur le désir, zou filez par là 🙂 …

Comme le désir, la motivation a besoin de plaisir. Difficile d’espérer de la motivation pour une activité qui n’apporte pas – ou peu – de plaisir. Mais l’avantage de la motivation par rapport au désir, c’est que le plaisir peut être différé (entendez un grand plaisir attendu nous aidera à supporter des contraintes immédiates). Chez les enfants, il vaut mieux que ce plaisir ne soit pas trop différé, sinon ça ne marche pas (et chez les adultes aussi remarquez bien :-D).

Très souvent, cette attente d’une motivation intrinsèque nous pousse à donner des explications à nos enfants … et à attendre que l’illumination leur tombe dessus. Comme par un coup de baguette magique …

via GIPHY

Une drôle de croyance sous-tend ce comportement : la motivation intrinsèque serait incompatible avec les contraintes, pressions ou autres tentatives d’influence. C’est tout à fait vrai … lorsque la motivation intrinsèque existe déjà !

Dans ce cas, ajouter une motivation externe es nuisible à la motivation intrinsèque. Ces moyens de motivation externes peuvent alors TUER la motivation intrinsèque. En d’autres termes :

Récompenser un enfant peut le démotiver … seulement s’il est déjà motivé de lui-même par l’activité.

D’où l’importance de ne pas utiliser d’emblée récompenses et punitions. Commencez déjà par voir comment ils se débrouillent sans !!!

En plus d’être démotivantes, les récompenses et les contraintes externes (conséquences négatives d’un comportement) sont souvent vues comme de vilains moyens de pression. Beaucoup de parents se les interdisent donc car elles sont considérées comme « non bienveillantes« . En effet, dans la « bienveillance », on est censé ne pas faire pression sur nos enfants et les laisser développer le plus possible leur volonté propre.

Définition : motivation extrinsèque

La motivation extrinsèque correspond à une régulation extérieure de mes comportements : je régule mon comportement parce que le comportement obtenu me permet d’éviter des conséquences désagréables ou d’obtenir des conséquences agréables.

Sauf que, si l’illumination ne vient pas à nos bambins, nous voilà donc coincés à attendre cette fameuse illumination de la motivation intrinsèque.

C’est une attitude louable. Si vous vous sentez la patience d’attendre – longtemps parfois – que votre enfant acquière de lui-même les valeurs et comportements que vous souhaitez lui transmettre, bravo à vous (ce n’est pas ironique, mon compliment est réel !).

Cependant, dans la vraie vie, nous sommes moins patients que dans nos rêves. Moi, en tout cas, je ne suis pas du tout du genre patiente. Parfois j’arrive à attendre mais pour certains sujets, je ne peux pas.

Parfois aussi, nos enfants ne font pas eux-même les apprentissages nécessaires. L’illumination ne leur vient pas forcément spontanément, malgré nos explications et nos mises en garde. Ils persistent alors dans des comportements nuisibles pour eux (pour leur santé, leurs relations sociales, …).

Nous sommes alors agacés ou inquiets des conséquences pour notre enfant de ce changement qui ne vient pas. Nous finissons par reprocher à nos enfants de ne pas avoir encore fait les acquisitions nécessaires. Et immédiatement après nous culpabilisons de leur avoir mis la pression.

Coincés, complètement coincés. Un peu comme si nous cherchions à allumer un feu sans craquer d’allumette.

Ce qu’on ne vous dit pas sur la motivation …

Cette attitude est coinçante pour les enfants : la motivation ne vient pas sur commande ! Elle est aussi coinçante pour les parents qui doivent faire changer mais sans influencer.

Parce que, oui, la motivation intrinsèque c’est génial. Mais le feu ne s’allume pas toujours tout seul. Parfois il faut lui mettre un (gros) coup de pouce. Allumer l’étincelle qui va déclencher le reste (ou pas).

Mais ce qu’on ne vous dit pas sur la motivation, c’est qu’il n’y a pas une bonne motivation – la motivation intrinsèque – et une mauvaise – la motivation extrinsèque. Attention révélation :

La motivation est un continuum : on peut passer d’une motivation extrinsèque à une motivation intrinsèque.

le continuum de la motivation : comment passer d'une régulation externe à une régulation intégréeCela signifie qu’il peut tout à fait être nécessaire pour un enfant de se voir confronté à des conséquences – agréables ou désagréables – apportées de l’extérieur.

Lorsque l’enfant a une motivation intrinsèque, l’enfant a rarement une révélation magique. En réalité, c’est son environnement, les évènements qu’il vit qui lui ont fourni les conditions nécessaires à l’apprentissage voulu. Une intervention extérieure peut alors pallier à un environnement qui n’a pas permis à l’enfant de faire un apprentissage utile.

C’est pour cela que je considère que les récompenses, les renforcements positifs et même les conséquences désagréables peuvent être tout à fait utiles et bienveillants pour l’enfant. Ce sont elles qui vont créer le contexte de l’apprentissage … et déclencher une motivation intrinsèque par la suite.

Comme pour toute attitude, c’est l’utilisation à bon escient et au bon moment qui en fait un outil bienveillant et utile.

Quelques clés pour savoir si c’est le bon moment pour  utiliser une motivation extrinsèque avec votre enfant.

atelier parler pour que les enfants écoutent, écouter pour qu'ils parlent en ligne

  • Vous en voulez à votre enfant de ne pas changer et vous pensez qu’il le fait exprès.
  • Vous vous énervez régulièrement sur votre enfant à cause de ce comportement ou ces conséquences dégrade la relation que vous avez avec votre enfant.
  • Le comportement de votre enfant génère chez vous des émotions assez intenses (peur, colère, tristesse, …).
  • Vous vous sentez complètement impuissant et coincé-e et vous pensez beaucoup au problème.

Si vous 2 au moins de ces phrases correspondent à votre situation, alors peut-être est-il temps de changer votre fusil d’épaule.

Si vous étiez dans l’optique « motivation intrinsèque tombe nous dessus« , vous allez probablement devoir assumer une attitude plus « dirigiste » en assumant une attitude qui vous parait de prime abord moins bienveillante.

Et si vous étiez dans l’optique « motivation extrinsèque car les punitions et les récompenses y a que ça qui marche« , vous allez devoir laisser plus d’autonomie dans ses apprentissages à votre enfant, en assumant une attitude qui vous parait plutôt laxiste 🙂 …


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Pour aller plus loin sur la motivation, la bienveillance, les punitions et les récompenses

Sur ce blog, à propos de punition et récompense :

Sur ce blog, à propos de motivation et la volonté :

Et tous mes voeux pour ceux qui y tiennent vraiment !!!

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Sandrine Donzel

Parentalité, couple, communication, développement personnel ? Votre vie ne ressemble pas à ce qui est décrit dans les livres ? Pas de panique et bienvenue dans la VRAIE VIE, celle qui est abordée sur ce blog ! Je vous y propose des outils concrets, pragmatiques et REALISTES pour répondre à vos interrogations. Bonne lecture !

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10 thoughts on “Ce qu’on ne vous dit pas sur la motivation …

  • 8 janvier 2018 à 07:21
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    Bonjour,
    La réflexion est très intéressante, mais avec mes enfants, mon fils en particulier, je me rend compte que souvent, il n’a pas de problème de motivation mais de concentration. Il veut bien le faire, il voit l’intérêt et même le but, mais les étapes à suivre sont trop difficiles ou il y en a trop, ou il y a un truc bien plus intéressant et moins exigeant à faire (genre faire des grimaces devant le miroir pendant 20mn). Bon en ce moment, je me demande s’il n’a pas Add ou ADHD (je connais pas trop la différence). Et je veux en venir que parfois, il aimerait bien y arriver mais il n’en ai en fait pas capable, et je trouve ça difficile, non pas de le motiver, mais de l’aider en lui donnant des étapes plus simples, courtes et claires. Il manque plus de motivation ou de capacité à planifier, à s’organiser et il se perd, ça n’avance pas… Il a 8 ans, sa soeur de 6 ans n’a pas vraiment ce problème.
    Pourrais-tu expliquer la différence entre l’envie et la capacité de faire quelque chose?

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  • 8 janvier 2018 à 09:02
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    Encore une fois mille mercis Sandrine pour cet article très intéressant, rassurant et déculpabilisant ! Et bonne année :-)) !

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  • 8 janvier 2018 à 16:23
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    Analyse interessante, en le sens qu’elle reflète une réalité vécue : il nous est parfois bien difficile d’attendre la motivation intrinsèque, c’est vrai.
    Cependant, cela ne veut pas dire pour autant que les méthodes externes fonctionnent pour la créer.
    Je suis en désaccord avec ca. Je pense qu’on est parfois démuni, et qu’on ne sait pas faire autrement, mais je ne me leurrai pas en pensant que c’est la bonne méthode.
    https://les6doigtsdelamain.com/le-piege-des-recompenses/

    Je crois en fait que le mieux restera toujours le dialogue. Encore et encore. Et c’est parfois épuisant. Et parfois on a besoin de se protéger nous-mêmes en en sortant. Mais qu’on sache alors que c’est pour nous. Qu’on en prenne acte sans culpabiliser, parce que c’est également une raison valable. Mais qu’on ne justifie pas la décision en disant qu’elle est bonne pour l’enfant.
    En tout cas, c’est comme ça que je le vois !

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    • 8 janvier 2018 à 17:35
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      Bonjour Coralie

      je ne connais pas de « bonne méthode ». Je connais des méthodes plus efficaces que d’autres, des méthodes plus en adéquation avec certaines valeurs que d’autres, des méthodes plus adaptées à un certain contexte ou à certaines situations, … mais de « bonne » méthode non :-).

      De mon point de vue et de mon expérience personnelle et professionnelle, le dialogue ne résoud pas tous les problèmes, ni dans le couple, ni avec les enfants. Il est aidant et peut débloquer beaucoup de choses mais il a aussi ses limites.
      Accorder toute sa confiance au dialogue, je pense que c’est largement surestimer le pouvoir de notre volonté sur nos émotions, piège dans lequel nous tombons bien trop fréquemment. Nos émotions sont la plupart du temps bien plus fortes que notre volonté consciente.

      Quant à croire que les enfants peuvent faire tous les apprentissages qui leur sont nécessaires spontanément, c’est là aussi une belle utopie. Peut-on être motivé par quelque chose qu’on ne connait pas ? Peut-être motivé par quelque chose qu’on ne connait pas et dont on anticipe une perte de conséquences agréables (aller à dans un lieu inconnu au lieu de rester devant sa télé par exemple pour mes enfants) ? Généralement non. Donc si le parent n’impose pas quelque chose, comment l’enfant peut-il découvrir que cette chose est agréable, profitable et faire les apprentissages nécessaires ?

      De plus le comportement qui pose problème au parent apporte souvent à l’enfant un renforcement : il sert à gérer une émotion, même si cette régulation ne fonctionne pas sur le long terme comme l’évitement par exemple ou l’opposition systématique ou les crises de rage, ou bien il apporte un plaisir comme faire rire les copains sur le moment quand on fait le clown en classe même si ça empêche tout le monde d’apprendre et si ça met tous les adultes à dos, ou harceler un camarade de classe qui apporte du pouvoir sur les autres. Tant que ce renforcement spontané existe, l’enfant ne fera aucun apprentissage contraire. On peut espérer que le contexte lui permette de faire l’apprentissage nécessaire (et donc laisser l’enfant s’enfermer dans des attitudes nuisibles pour lui ou pour les autres). Ou bien on peut assumer d’avoir à intervenir dans l’éducation et les apprentissages de son enfant.

      je compare souvent ces apprentissages à l’apprentissage de la lecture. Il ne viendrait à l’idée de personne de laisser un enfant jouer avec des livres en espérant qu’il va apprendre à lire et à écrire tout seul. Non, nous assumons là qu’il faut une intervention : nous suscitons l’intérêt en lisant des livres, en créant un contexte apétitif pour l’enfant. Nous lui montrons les lettres, nous le poussons à les apprendre, les manipuler, etc. Dans ce domaine, aucun adulte n’est contre une intervention directe et claire de l’enfant tout en restant dans le respect du rythme de l’enfant évidemment.
      Pourtant dans les domaines des relations et de la gestion des émotions, il devient négatif d’intervenir dans les apprentissages des enfants s’ils ne se font pas spontanément. Pourtant il n’y a pas à mes yeux de différences fondamentales entre ces apprentissages et l’apprentissage de la lecture :-).

      Répondre
  • 15 janvier 2018 à 14:33
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    Bonjour Sandrine,
    Merci pour cet article. Nous avons en ce moment un problème avec ma tout juste 7 ans pourtant très appliquée et très scolaire, habituée à dominer haut la main tous les apprentissages. Son papa étant marocain, on l’a inscrite au cours d’arabe le samedi matin et ça se passait bien. Jusqu’à ce qu’elle tombe malade, qu’elle loupe 2 cours, elle est revenue complètement perdue et la maitresse pas très pédagogue a fait un contrôle ce jour là. Bref, c’est la panique, elle ne veut plus y remettre un pied malgré toutes nos explications sur combien c’est important pour elle.
    Si je vous comprends bien, on pourrait dealer une récompense pour qu’elle y retourne (je sens que vous allez me répondre « pourquoi pas tant que ça fonctionne ») ?
    Merci !

    Répondre
    • 15 janvier 2018 à 14:42
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      Bonjour
      Non je n’irai pas sur une récompense aussi rapidement. Je préconiserai plutôt d’explorer le pb avec elle. Elle entend probablement vos explications mais des émotions l’empêchent d’en tenir compte.
      Il y a probablement de la peur : de quoi a-t-elle peur exactement ? Que va-t-il se passer si elle y retourne ? COmment va-t-elle le vivre ? Donc je dirai qu’il faut d’abord explorer la peur sans chercher à la raisonner ni à lui donner d’explications pour lui donner une chance de dépasser et de vivre son émotion. Une discussion où vous allez beaucoup l’écouter et entendre à quel point c’était probablement difficile pour elle ce qu’elle a vécu ce jour-là.
      Vous trouverez une indication dans cet article, même si la situation n’est pas exactement la même : https://blog.scommc.fr/donner-confiance-en-lui-a-un-enfant-timide-tranche-de-vie/

      Selon les résultats, on peut éventuellement envisager une récompense pour la stimuler mais ça me parait bien trop prématuré et pas forcément adapté à cette situation.

      Répondre
      • 15 janvier 2018 à 14:50
        Permalink

        Merci pour votre réponse, on va tenter ça ! Bonne journée.

        Répondre
  • 29 janvier 2018 à 07:14
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    Bonjour Sandrine,

    Voici u site Web que l’on m’a recommandé et que je trouve super intéressant et qui m’a rassuré par rapport à mon fils, qui n’a pas de problème de motivation mais qui a des difficultés dans bien des domaines.
    Livesinthebalance.org
    Une approche super intéressante qui je pense te parlera.
    Merci pour tous tes articles toujours super intéressants.

    Répondre
  • 19 février 2019 à 14:24
    Permalink

    Bonjour, cette petite schématisation est bien sympathique mais il serait bien aimable de citer vos sources lorsque vous écrivez un article. Vos lecteurs pourraient croire que vous êtes l’auteure de cette modélisation de la motivation, ce qui n’est pas le cas. Vulgariser des théories c’est super, en tant que chercheure je suis à 100% pour, mais prendre à son compte les crédits d’un travail intellectuel mené par d’autres ce n’est ni top, top, ni franchement très éthique.
    En vous souhaitant une bonne journée.

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    • 19 février 2019 à 14:42
      Permalink

      Bonjour, mon intention n’est pas de m’approprier le travail des autres. Quand je peux, je mentionne les sources. Je recommande d’ailleurs énormément de livres (ici et sur les réseaux sociaux) pour approfondir les thèmes que je traite.
      Je comprends tout à fait votre frustration. Cependant écrire tous les articles que je mets ici à disposition me prend énormément de temps. C’est vrai que je ne prends pas forcément en plus le temps de chercher des sources, de faire une bibliographie, etc.
      Par contre si vous avez des recommandations d’ouvrage et des références à proposer, n’hésitez pas à les mettre ici en commentaire. Je me ferai une joie de les ajouter dans mes articles.

      Répondre

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