Le traumatisme, comment ça marche ?

Quand 2 psychothérapeutes se rencontrent, de quoi parlent-elles ? De psychologie pardi 🤪. Ma collègue Cécile et moi ne faisons évidemment pas exception à la règle. Lors de notre dernier échange, nous avons parlé de surmonter un traumatisme, avec pour point de départ : un cambriolage.

Nous avons chacune vécu un cambriolage. Pour un évènement en apparence similaire, nos vécus étaient très différents. Cette disparité nous a amenées au traumatisme : qu’est-ce qui fait que l’une a vécu l’évènement plus difficilement que l’autre et en a été plus perturbée sur le long terme que l’autre ? Comment nous y sommes-nous prises pour surmonter ce traumatisme (relativement modéré) ?

Au-delà de l’empathie, les réponses à ces questions sont essentielles dans notre travail. Elles nous permettent d’aider plus efficacement nos clients face à leurs difficultés, y compris quand un évènement déclencheur n’est pas aussi clairement identifié.

De son côté Cécile a abordé dans son article ici nos différences de vécu. Je vous invite vivement à lire son travail avant de poursuivre la lecture du mien : il vous apportera un éclairage précis sur nos expériences et fera écho au point de vue plus technique abordé ici.

Avertissement : cet article contient pas mal de théorie sur le traumatisme. Avoir une idée de ce qui se passe et de comment ça fonctionne fait partie de ce qui aide à surmonter un traumatisme quand il nous tombe dessus.

Qu’est-ce qu’un traumatisme ?

Un traumatisme psychique, ce sont les conséquences émotionnelles pénibles entrainées par un évènement.

= ce qui constitue le traumatisme, ce n’est pas l’évènement, ce sont ses conséquences

Il manque une dimension d’impact dans la durée pour que ce soit complet mais j’y reviens plus bas.

Certains évènements ont un potentiel traumatisant plus fort que d’autres. Ce potentiel repose sur 3 aspects importants pour notre équilibre mental :

  • la sécurité = « le monde est globalement sur et sans danger » : à quel point l’évènement vécu rend-il le monde dangereux ?
  • La prévisibilité = « le monde est prévisible et logique » : à quel point l’évènement rend-il le monde imprévisible et donc angoissant ?
  • La justice = « le monde est juste et moral » : à quel point l’évènement vécu rend-il le monde injuste ou immoral ? (la justice fait aussi référence à une notion morale où les bons sont plutôt récompensés et les méchants punis)

Plus ces piliers sont ébranlés, plus notre équilibre mental est atteint : le monde devient difficile à vivre, voire insupportable (dangereux, injuste, anxiogène) et plus il sera difficile de surmonter le traumatisme.

Exemple : se faire voler son sac à main dans la rue (pas très dangereux = pas de danger physique, relativement prévisible = ça arrive de temps en temps et je le sais, un peu injuste : je portais un beau sac à main) est très différent de se faire tirer dessus lors d’un concert (danger mortel, impossible à prévoir et totalement injuste : ils ont tiré dans le tas et je me suis trouvée au mauvais endroit au mauvais moment).

Dans son article Cécile décrit très bien les différences de conséquences entre nos vécus. On peut comparer la manière dont ces 3 piliers sont impactés par nos cambriolages respectifs et y voir déjà des différences.

Mais cette dimension ne suffit pas à comprendre pourquoi, pour un évènement strictement identique, chaque individu sera impacté différemment. Cécile introduit la notion de résilience (et elle en redonne une définition claire !).

Pour ma part, étant ingénieure en mécanique de formation, je vais laisser la résilience où elle aurait dû rester – = en physique des matériaux – et aborder le sujet d’une manière plus concrète et plus utilisable au quotidien (ça me rappelle que je l’avais fait déjà avec la courbe du deuil ici).

La manière dont un évènement nous impacte dépend de notre vision du monde.

Un évènement ne survient pas sur un terrain psychologique vierge : quand il se produit, il vient déranger notre vision du monde.

La vision du monde, c’est la manière dont nous interprétons le monde, ou encore comment nous croyons que le monde fonctionne.

Notre vision du monde nous permet rendre le monde (à peu près) logique. Elle guide aussi nos actions et nos réactions face aux évènements : nous faisons ce qui nous semble logique au vu de notre vision du monde (et nous en avons TOUS une).

Pour prendre une image assez classique, la vision du monde, c’est notre GPS ou notre Google Maps interne 🤪. La carte s’est construite et enrichie au fil de nos expériences. Elle nous indique les destinations possibles, les chemins possibles pour s’y rendre (ou les chemins impossibles).

Quand un évènement nous tombe dessus (comme un chien dans un jeu de quilles), il vient déranger la belle ordonnance de notre vision du monde. Nous ne pouvons plus faire comme si notre vision du monde était la réalité.

Les émotions sont le résultat de l’interaction entre la réalité et notre vision du monde = elles traduisent l’écart entre les 2.

Autrement dit :

Plus l’évènement vécu révèle un écart important entre votre vision du monde et la réalité, plus les conséquences émotionnelles seront intenses.

L’émotion ressentie à ce moment-là, c’est le signal qui dit « il faut que tu réajustes ta vision du monde !« . Si je reprends mon image de GPS, c’est le moment de le mettre à jour.

Imaginez : votre GPS vous indique que vous êtes sur une route. Vous roulez tranquillement. Vous arrivez à un passage à niveau … et vous réalisez que vous n’êtes pas derrière la barrière à attendre le passage du train : vous êtes à la place du train, en train de rouler sur la voie ferrée !!! Bonjour le stress !

Si vous réalisez l’écart entre votre GPS et la réalité au passage à niveau, vous en serez quitte pour une bonne frayeur. Mais si vous le réalisez au moment où vous prenez le train en pleine face, ça va faire beaucoup plus mal.

Attention : ça ne veut pas dire que votre GPS vous a trompé jusque là … mais peut-être que le terrain a changé = ce qui était une route a été transformé en voie ferrée, mais vous n’aviez pas encore eu l’occasion de passer par là.

La vision du monde s’est construite petit à petit, au fil de nos expériences et de nos apprentissages. Elle est différente pour chacun de nous, même si elle peut avoir des points communs.

Face à un évènement, l’impact émotionnel dépendra donc de la vision du monde de chacun. D’où les différences individuelles observées dans les réactions à des évènements.

Comment se construire une vision du monde qui évite les traumatismes ou permet de surmonter un traumatisme ?

Evidemment les optimisateurs et les anxieux vont se demander comment se construire une vision du monde qui évite les traumatismes.

C’est simple : aucune vision du monde ne peut nous protéger des traumatismes.

Tout simplement parce qu’il est impossible de prévoir ce que la vie va nous apporter (rappelez-vous : si c’est prévisible, c’est moins traumatisant).

L’un des éléments clés, c’est la souplesse : plus notre vision du monde sur le point atteint est rigide, plus le choc sera difficile à encaisser.

Là on retrouve la résilience au sens « sciences physiques » : un matériau très dur et rigide (la céramique ou le verre) sera très peu résilient = il va se casser sous l’impact du choc. Selon son épaisseur, il faudra peut-être un choc très violent ou de petits chocs répétés, mais il finira par casser. Un matériau très souple (la pâte à modeler) se déformera mais ne cassera pas = il est plus résilient au sens physique du terme.

Mais la souplesse de notre vision du monde ne se décrète pas. Ce n’est qu’au moment du choc qu’on réalise à quel point on peut encaisser (ou pas).

On pourrait imaginer des « étirements pour vision du monde », à pratiquer régulièrement. L’outil primordial pour assouplir sa vision du monde, c’est la métacognition.

La métacognition, c’est la curiosité pour mon fonctionnement mental et psychologique : identifier ce que je ressens, ce qui fait que je ressens ce que je ressens, comment je réagis à ce que je vis, ce que j’en pense, etc = voir les émotions et les pensées en train de se construire. Ca permet aussi de se demander si on est vraiment d’accord avec ce qu’on pense 😃.

Je vous renvoie à l’article de Cécile une nouvelle fois : elle y parle de la curiosité face aux évènement et comment elle peut aider.

Autre chose très importante : le point atteint dans notre vision du monde peut être très important pour nous. Il sera alors plus difficile de digérer l’évènement.

L’importance d’un aspect de notre vision du monde tient à plusieurs facteurs :

  • il touche à une valeur sur laquelle nous avons construit beaucoup de choses
  • il remet en question un automatisme qui a été vital pour nous par le passé
  • il est constitutif de notre identité
  • y renoncer implique un coût social élevé
  • etc

A noter : sur le thème du coût social du renoncement à une croyance, les épisodes « Au pays de Jehovah » du podcast « Meta de Choc » sont passionnants.

Le contexte joue aussi un rôle dans le traumatisme

Ce n’est pas tout : le contexte joue aussi un rôle dans le traumatisme.

Prenons l’exemple de mon cambriolage (décrit par Cécile ici) :

  • l’évènement se produit alors que je suis en vacances = je peux me passer de mon ordinateur pendant plusieurs jours sans problèmes
  • mon mari est très à cheval sur la sécurité et mes données sont sauvegardées automatiquement tous les jours (merci Time Machine, un produit merveilleux, non ce lien n’est pas sponsorisé) = je n’ai absolument rien perdu de mon travail, pas UN SEUL MOT (petit message à l’intention de mes cambrioleurs : l’ordinateur est aussi géolocalisé, la gendarmerie et moi savons que vous êtes à Bourgoin, pas loin du Ninkasi et du cinéma 😉)
  • j’ai de la trésorerie d’avance = je peux me permettre de racheter un ordinateur rapidement
  • mon ancien ordinateur était vieux (acheté d’occasion il y a 4 ans) et commençait à donner des signes de faiblesse = finalement c’est l’occasion d’investir
  • je suis en forme, reposée, pas stressée = j’ai les ressources et l’énergie pour surmonter ça

Que se serait-il passé si c’était arrivé à un moment où je n’avais pas les moyens financiers, où j’étais affectée par une maladie ou le décès d’un proche ?

Le contexte social, affectif, émotionnel dans lequel l’évènement se produit joue aussi un grand rôle dans le développement d’un traumatisme psychologique : il va amplifier ou réduire l’intensité des émotions ressenties, le niveau de nos ressources psychologiques.

Quand on s’intéresse à la manière dont on vit un évènement, tenir compte du contexte dans lequel il s’est produit est important. Cela amènera une bienveillance utile pour vous aider à digérer l’évènement et à surmonter le traumatisme.

Et bien justement, allons-y sur le « comment on surmonte un traumatisme » !

C’est moi ou cet article commence à devenir méga long alors que je n’ai pas encore fini tout ce que j’avais à dire 😎🤪 ? Allez vous chercher un café et revenez vous installer pour lire la suite ☕️.

Comment se passe le traitement des conséquences émotionnelles d’un évènement ?

Après un évènement émotionnellement impactant, il est logique de ressentir des émotions pénibles associées à l’évènement. Ces émotions font partie de la digestion de l’évènement et ne sont pas un problème.

La « digestion », c’est le processus par lequel notre psychisme va intégrer l’évènement à notre vision du monde (intégration dans l’histoire, modification des croyances et des valeurs, modification des apprentissages, etc).

Pendant cette période, notre « radar à problèmes » est activé (biologiquement c’est votre amygdale qui est activée). Sous son effet, notre vigilance est augmentée et nous réagissons plus fortement à des évènements anodins, nous avons aussi tendance à sur-interpréter en fonction de notre vécu récent.

Mieux vaut éviter de prendre des décisions importantes dans cette phase. Si vous avez à en prendre, prenez la précaution d’en parler et de confronter votre point de vue et vos ressentis avec une personne de confiance.

Dans son article Cécile parle d’un geste qu’elle a vécu comme une agression sexuelle suite à son cambriolage, mais qui avec le recul, n’en était peut-être pas une.

Pour ma part, pendant 2 ou 3 semaines, j’ai beaucoup moins bien dormi qu’habituellement : mon cerveau était vigilant au moindre bruit extérieur, même dans mon sommeil et me réveillait à la moindre alerte. J’aurais pu aussi décider d’investir dans un système d’alarme hors de prix pour calmer mes angoisses (j’y pense mais ce n’est pas encore le moment de le décider pour moi).

Un autre exemple : une maman venue me consulter après un épisode de psychose puerpérale vécu suite à un accouchement (pris en charge et traité à l’hopital). Plusieurs mois après cet évènement, elle était encore en sur-vigilance sur son état mental, ce qui est logique : quand on a expérimenté qu’on pouvait être délirante sans s’en rendre compte, c’est très angoissant. Elle avait donc tendance à essayer d’évaluer chacune de ses pensées pour savoir si elle était à nouveau en train de partir ou pas et ne parvenait pas à se rassurer sur sa santé mentale.

Dans cette phase de « digestion », vous pouvez avoir du mal à vous motiver, y compris pour faire des choses que vous aimez, vous pouvez vous sentir mal physiquement (douleurs, tensions, etc). Cet état de sur-vigilance est utile (et même nécessaire) mais coûteux en énergie. S’il dure trop – ou si un nouvel évènement même anodin se produit à ce moment-là – il y a un risque burn-out, et de dépression ensuite.

Tout se passe comme si toute notre énergie était absorbée par le traitement et l’intégration de l’évènement déclencheur et n’était plus disponible pour le reste.

Trop – ou mal – intervenir durant cette période peut perturber le processus.

A ce stade, la curiosité, l’accueil empathique des émotions ressenties et un accompagnement curieux axé sur la métacognition fera l’essentiel de l’accompagnement. Il s’agit d’accompagner un processus pour lequel nous sommes naturellement équipés.

Si vous n’êtes pas trop perturbé-e et habitué-e à la méta-cognition, vous pouvez le faire en partie seul-e. Le soutien de personnes qui savent pratiquer une écoute active et bienveillante est aussi une aide.

Je reçois régulièrement des clients qui en sont à ce stade. Leur demande porte plutôt sur l’angoisse que génère cette période inhabituel : « vais-je m’en sortir ?« , « Combien de temps ça va durer ? », etc. En général 1 ou 2 séances suffisent largement dans ce cas.

Quand le processus d’intégration s’emballe, le traumatisme commence.

Ce processus de digestion (ou de mise à jour) peut s’éterniser et devenir handicapant.

Si je reprends mon image de GPS, c’est comme si la mise à jour mettait un temps infini à se faire et que cela vous empêche d’aller où vous voulez (ou alors avec beaucoup de complications et de difficultés). C’est là où nous pouvons avoir besoin d’aide.

La distinction entre un processus long et un processus bloqué n’est pas évidente. Seule la personne qui le vit peut dire si elle se sent bloquée ou si il lui semble qu’elle avance malgré tout. Là aussi, une aide professionnelle peut aider à y voir plus clair ou à identifier ce qui cloche et ce qui va bien.

Le stress post-traumatique, c’est encore autre chose. Il se produit quand la mise à jour de notre GPS buggue carrément.

L’évènement est tellement difficile à intégrer que notre vision du monde refuse obstinément de le prendre en compte. Le processus de de digestion recommence encore et encore sans parvenir à dépasser la 1e étape.

Quand cela arrive, une aide extérieure professionnelle est nécessaire pour débloquer le processus. J’y reviens plus bas.

Les émotions pénibles ne sont pas toujours immédiates

Lors d’un évènement impactant émotionnellement, les conséquences émotionnelles sont parfois bloquées pour une durée plus ou moins longue. C’est un mécanisme de survie qui sert à préserver notre équilibre psychique.

En d’autres termes : quand l’évènement provoque un trop grand bouleversement, nous pouvons le vivre « froidement » : nous nous voyons agir « rationnellement », prendre en charge, faire ce qu’il faut, avec l’impression d’être comme anesthésié-e. Nous ne sommes pas chamboulés ou destabilisés sur le moment. (c’est très utile quand on est urgentiste par exemple 😄).

Notre psychisme laissera revenir ces émotions à la surface plus tard, quand il jugera que nous pouvons y être confronté-e sans trop de danger (quelques heures/jours/mois/années plus tard selon notre contexte de vie).

Quand les souvenirs de l’évènement reviennent, c’est qu’une part de nous considère que c’est le moment de digérer l’évènement pour passer à autre chose.

Mais, lorsque les conséquences émotionnelles sont vraiment trop pénibles, nous avons tendance à les rejeter, à éviter de nous y confronter.

C’est justement le mécanisme qui se produit lors des syndromes de stress post traumatique : les souvenirs reviennent, mais ils sont rejetés parce qu’émotionnellement beaucoup trop pénibles. Mais comme il faut bien digérer l’évènement, les souvenirs reviennent encore et encore. Les rejeter ne fait que faire durer le processus … mais les prendre en compte semble tout à fait impossible.

Dans le stress post traumatique, tout se passe comme si la part de nous qui a peur de ces émotions (à juste titre : elles peuvent mettre en jeu notre équilibre mental) entre alors en conflit avec la part d’elle qui pense qu’il faut digérer cet évènement.

Alors comment on fait pour digérer et intégrer l’évènement et surmonter le traumatisme ?

Il ne s’agit pas de ruminer des heures pour essayer de trouver des raisons, des causes ou un sens à l’évènement, ni de trop psychologiser ou intellectualiser la chose.

La digestion est d’abord et avant tout émotionnelle. La modification de notre vision du monde se fera d’elle-même.

Le déblocage consiste à lever les freins qui empêche le processus naturel de se mettre en place.

Les émotions intenses sont très effrayantes (plus particulièrement dans le stress post-traumatique). Pour vous aider à surmonter un traumatisme, la thérapie doit donc créer un cadre sécurisant et accueillant pour diminuer l’angoisse (je vous renvoie à mes articles sur l’angoisse pour plus de précisions).

La bienveillance seulement ne suffit pas : vous avez aussi besoin d’une personne qui peut identifier les endroits où votre processus est bloqué et qui peut vous aider à les débloquer.

Mon métier de thérapeute consiste précisément à mettre au jour les points de la vision du monde heurtés par la réalité. Mais je ne décide pas que telle vision du monde est plus adéquate que telle autre : mon travail, c’est de permettre aux gens de voir ce qui coince et de les aider à le débloquer SEULEMENT S’ILS LE SOUHAITENT.

Le déblocage en lui-même ne se fait pas – ou pas uniquement – par la réflexion comme je l’indiquais plus haut. Il se fait par des expériences émotionnelles correctrices qui vont remettre le processus de digestion en route.

C’est pour cela que je propose systématiquement des « exercices » ou des expériences à faire entre les séances. Elles permettent de prolonger le travail amorcé en séance.

L’hypnose est un outil complémentaire qui « adoucit » certaines expériences : parler de son traumatisme dans son état normal peut être extrêmement douloureux, l’aborder dans un état hypnotique léger crée une distance souvent utile par exemple.

Vous l’aurez compris : il n’y a pas de règle pour dire ce qu’il faut faire pour surmonter un traumatisme. Tout va dépendre du stade où vous en êtes et de ce qui coince exactement (quel morceau de votre vision du monde est difficile à changer).

Tiens une question de vision du monde : quels aspects de votre vision du monde cet article a-t-il ébranlés ou au contraire renforcés 🙂 ?

PS : ça se peut bien que je refasse un article sur le sujet : malgré la longueur de l’article, je n’ai pas encore dit tout ce que j’avais à dire 😳 !

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Quelques ressources complémentaires sur le traumatisme

Sandrine Donzel

Parentalité, couple, communication, développement personnel ? Votre vie ne ressemble pas à ce qui est décrit dans les livres ? Pas de panique et bienvenue dans la VRAIE VIE, celle qui est abordée sur ce blog ! Je vous y propose des outils concrets, pragmatiques et REALISTES pour répondre à vos interrogations. Bonne lecture !

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2 thoughts on “Le traumatisme, comment ça marche ?

  • 22 septembre 2021 à 11:52
    Permalink

    Coraline Hingray dans son livre illustré sur le trauma (donc le stress post traumatique) explique très bien les conditions qui vont faire qu’un traumatisme cause un stress post traumatique. Ce n’est pas JUSTE la digestion des émotions, le contexte du trauma et l’intensité sont très importantes. le fait que la victime ai pu ou non réagir, se défendre aggrave plus ou moins le trauma, que l’aggression aie été causée par une personne ‘sensée être de confiance’ (comme l’entourage, un professionnel) etc… C’est lié à la vision du monde mais pas que. Le contexte est très important et on sait aussi qu’il y a des traumas complexes, causés par un stress répété sur des années (harcèlement, violence familiales etc).

    Ce qui me gêne un peu dans ton article c’est que tu prends un exemple très banal du cambriolage, où il n’y a pas de danger immédiat envers une personne, pour illustrer le traumatisme, qui est principalement causé quand on craint pour son intégrité physique ou celle d’un proche.

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  • Ping :Le stress post-traumatique, c'est pas automatique !

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