Le sommeil de l’enfant, un mystère bien gardé
Le Facebook live sur le sommeil avait abordé quelques pistes autour des couchers difficiles. J’ai pensé qu’un article BEAUCOUP plus complet intéresserait de nombreux lecteurs. Le voici donc !!! Je donnerai une conférence au sujet du sommeil de l’enfant près de Nancy le 9 février prochain. Si vous voulez en savoir plus c’est par ici.
Voici donc des pistes complémentaires concernant le sommeil de l’enfant.
Le sommeil de l’enfant
Pour reprendre une analogie très classique, le sommeil des adultes comme des enfants est comme un train : il est constitué de « wagons » de sommeils de différentes sortes.
Le sommeil est une alternance de phases de sommeil plus ou moins profond. Dans les phases de sommeil léger, nous sommes dans un état de « quasi-éveil » : nous pouvons soit nous réveiller complétement à ce moment-là, soit nous rendormir sans nous rendre compte que nous avons changé de cycle de sommeil.
Dans ces phase de sommeil léger, les besoins physiologiques – faim, soif, envie de faire pipi, douleur, … – vont nous empêcher de nous rendormir. Mieux vaut donc aller rapidement soulager le besoin physiologique en question. Si nous le faisons pas à ce moment-là, nous risquons de ne rater le train de sommeil profond suivant … et donc de ne pas arriver à nous rendormir avant de longues minutes.
Vous pouvez retrouver cette image et des tas d’autres explications passionnantes sur le sommeil sur le site de l’université Lyon 1 par ici.
Important aussi : parler, allumer la lumière, faire du bruit, … peut nous faire émerger complétement et nous empêcher de nous rendormir. La parole (même chuchotée) risque de « rallumer » le cerveau et donc d’empêcher l’enclenchement de la phase de sommeil suivante. De la même façon un toucher ferme, posé et enveloppant sera plus apaisant que des caresses avec une main qui se déplace.
Si vous devez aller calmer un enfant qui se réveille la nuit, faites le avec le moins de bruit et de lumière possible et évitez de lui parler. Apaisez-le le plus possible en douceur, en le touchant fermement plutôt qu’en lui faisant des caresses douces.
Quand on a raté le train du sommeil, on attend le suivant
Pour s’endormir dans de bonnes conditions, l’idéal est de se coucher au début du train du sommeil, dans une phase d’endormissement. S’obstiner à essayer de s’endormir à un moment où on n’est pas censé dormir ne marchera pas : cela va nous énerver et nous stresser. Il vaut mieux faire autre chose plutôt que de tourner en rond dans son lit. En gros, il vaut mieux s’occuper en attendant le train suivant plutôt que de se morfondre dans son lit.
Le sommeil de l’enfant ressemble sur ce plan à celui des adultes : il est composé d’une alternance de phases de sommeil profond et de sommeil léger. Les éveils ont lieu dans les phases de sommeil léger.
Si l’enfant a raté un « train », il vaut mieux attendre le suivant ! Sinon l’enfant va s’exciter et aura du mal à s’endormir. Evitez donc d’insister si l’enfant n’arrive plus à s’endormir : passez à autre chose et retentez l’endormissement plus tard.
Les différences entre le sommeil de l’enfant et celui de l’adulte
Le sommeil de l’enfant diffère de celui de l’adulte d’abord par la durée des phases : Là où un adulte a des phases de 90 minutes environ (temps entre l’endormissement et la phase de sommeil léger suivante), le bébé a des phases de 45 à 50 minutes. Il est donc normal qu’un bébé fasse des siestes de moins d’une heure, surtout s’il a du mal à enchainer les cycles.
De plus, le bébé s’endort en sommeil agité ! Le sommeil agité est un sommeil où l’enfant bouge, geint, … Ce sommeil agité est souvent confondu avec de l’éveil ou de la difficulté à s’endormir alors qu’il s’agit d’une phase normale du sommeil du bébé. Le sommeil agité représente 50% du sommeil total du bébé durant le 1er mois de vie. Il n’est pas surprenant que certains parents aient le sentiment que le bébé ne dort pas plus de 20 minutes à la fois 😀 !!!
Chez les nourrissons, les pleurs : observez les pleurs ou mieux : demandez à quelqu’un d’observer les pleurs de votre bébé. Si vous luttez depuis longtemps pour que l’enfant s’endorme, vous pouvez devenir sur-sensible aux pleurs. Vous pouvez alors très facilement interpréter des geignements comme des pleurs et agir alors que l’enfant a simplement du mal à trouver son sommeil ou est juste dans une phase de sommeil très agitée.
D’autre part, avant 3 mois les rythmes veille/sommeil sont peu influencés par des facteurs extérieurs (alimentation, lumière, …). A partir de 3 mois, les marqueurs de temps vont commencer à avoir un impact croissant. Cette période est marquée par des phases de veille de plus en plus longue et une réduction importante des phases de sommeil agité.
A partir de 3 mois, il peut être aidant de marquer plus les différences jour/nuit (moins de bruit, de lumière, …)
Il est difficile de diagnostiquer un éventuel problème de sommeil avant 9 mois/1 an. A ce moment, le sommeil de l’enfant est encore en construction. Les réveils nocturnes sont encore assez fréquents pour beaucoup d’enfants. Pour ma part, je pense donc qu’il est tout à fait inutile d’intervenir sur le sommeil d’un enfant avant 1 an, voire 18 mois. Le risque de perturber une acquisition qui est en train de se faire est important.
Avant 18 mois, les solutions vont plutôt être de chercher à dormir le moins mal possible !
Prendre le bébé avec soi, se relayer une nuit sur 2 pour éviter de trop se fatiguer peut faciliter le sommeil. Si le bébé est allaité, le papa peut aller le chercher, le mettre au sein de la maman sans la réveiller complètement puis recoucher le bébé une fois la têtée terminée. On peut aussi installer un matelas dans la chambre du bébé pour avoir moins à se réveiller dans les déplacements entre les 2 chambres. Essayer le plus possible de profiter de temps de sommeil en journée, même – et surtout ! – courts. Comme les marins, l’apprentissage des micro-siestes peut aider à moins mal vivre le manque de sommeil.
A savoir : dès la naissance, il y a de petits et de gros dormeurs, des enfants avec un sommeil léger que le moindre bruit va réveiller et des loirs que rien ne dérange (à noter que ceux-ci ont parfois des problèmes de pipi au lit car la sensation de vessie pleine ne suffit pas à les réveiller suffisamment), des sensibles pour qui le sommeil restera fragile toute la vie et des sereins chez qui le sommeil restera inchangé malgré de gros bouleversement.
En tant que parent, il va nous falloir faire avec les styles de dormeur de tous nos enfants … car – et oui ! – ils sont différents même dans la fratrie. Bonjour la galère 😀 !!!
Dormir avec ses parents ou ne pas dormir avec ses parents
La question du sommeil partagé reste entière. Si vous optez pour le co-dodo, pensez à bien respecter les règles de sécurité !
Quel est l’impact du sommeil partagé chez les enfants ? Evidemment l’aspect ré-assurance pour l’enfant, du fait de la proximité avec d’autres humains est indéniable. Pour certains parents, la proximité permet aussi de mieux dormir soit parce qu’on entend l’enfant respirer et que cela rassure les parents, soit parce qu’on a moins à se réveiller si l’enfant se réveille (on tend le bras et le jour est joué).
Par contre, bébés et adultes font du bruit la nuit. Pour ceux qui ont le sommeil léger – ADULTES COMME ENFANTS – cela peut constituer un problème ! Les bruits peuvent en effet nous empêcher de nous rendormir. Certains bébés (passé 3 mois notamment) dormiront donc mieux AVEC leurs parents … et d’autres moins bien !!! Et certains parents dormiront mieux avec leur bébé et d’autres sans … Comment savoir dans quelle catégorie vous et votre bébé êtes ? Expérimentez … et vous aurez une petite idée.
Le sommeil partagé est un choix familial qui n’a pas d’impact négatif sur le psychisme de l’enfant. Si votre enfant se réveille souvent lors du sommeil partagé, pensez à vérifier qu’il n’est pas sensible aux bruits des adultes qui l’empêcheraient de se rendormir.
Et s’il y a un problème de sommeil chez l’enfant ?
Comment définir s’il y a un problème ?
Il y a 2 façons de définir un problème de sommeil : soit les parents souffrent, soit l’enfant souffre … ou les 2 !
Lorsque la privation de sommeil amène les parents à se mettre en danger (somnolence en journée, perte de vigilance, …), commencent à en vouloir à leurs enfants de la situation, ou s’énervent régulièrement sur leurs enfants à cause du manque de sommeil (énervements forts, cris, gestes violents), il y a souffrance parentale.
Si vous supportez le manque de sommeil sans être violent ou nerveux, il n’est peut-être pas nécessaire de changer quoi que ce soit. Certains enfants peuvent prendre plus de temps que d’autres à acquérir la compétence de s’endormir seuls.
Mais le manque de sommeil rend les enfants irritables, nerveux. La fatigue nous rend tous moins capables de maitriser nos émotions. Un enfant qui manque de sommeil sera adorable les jours où il peut dormir autant qu’il en a besoin et insupportable les jours où il manque de sommeil. Le manque de sommeil de l’enfant peut aussi impacter négativement les apprentissages scolaires, la concentration, etc. La fatigue des parents n’est donc pas le seul indicateur à prendre en compte.
Sachez dans tous les cas que les questions concernant le sommeil sont les plus nombreuses causes de consultation chez les parents !!! (de quoi savoir qu’on n’est pas seul dans la galère :-D)
En cas de réveils multiples ou de difficultés à dormir, éliminez les pistes pathologiques
Les réveils nocturnes multiples peuvent avoir des causes pathologiques : reflux, douleurs diverses, otites, … Avant toute intervention « éducative », il vaut mieux – notamment chez les bébés – éliminer des causes physiques.
Un bébé qui pleure beaucoup, même en phase d’éveil, qui hurle dès qu’on l’approche d’une position horizontale peut avoir un reflux interne. C’est extrêmement douloureux et pas toujours visible (l’enfant ne « rejette » pas ou ne vomit pas). Les enfants peuvent aussi avoir des otites. La douleur est plus vive en position allongée mais reste parfois supportable en position debout. L’enfant va donc pleurer quand on le couche mais pas forcément le reste du temps. Dans ces 2 cas, la consultation chez le médecin est obligatoire !
Consulter un bon ostéopathe est une action de prévention utile avec les nourrissons.
Au-delà de 18 mois, avant d’agir, prenez le temps d’observer
Les problèmes de sommeil peuvent se manifester de différentes façons :
L’enfant a du mal à se coucher : le coucher dure très longtemps (plus de 45 mn), l’enfant s’endort à une heure très tardive, il se réveille plusieurs fois la nuit, il dort peu ou mal en journée, …
Ces problèmes viennent parfois d’un rythme journalier qui ne correspond pas aux besoins de l’enfant. Par exemple si le coucher est décalé de seulement 30 minutes par rapport à l’heure du train de l’endormissement, l’enfant rate son train du sommeil … et paf nous voilà repartis pour au moins 30 minutes de galère. Un enfant fatigué est plus difficile à endormir : il est excité, nerveux et difficile à gérer. A l’inverse si on essaie de coucher trop tôt un enfant qui n’a pas sommeil, on provoque aussi des difficultés et de l’énervement.
Attention les pleurs, les cris, l’agitation sont des signes de sommeil trop tardifs : on a déjà raté le train du sommeil quand on est en là.
Pour adopter un rythme qui convienne mieux à l’enfant, prendre le temps d’observer ce rythme est primordial.
Pour cela, il existe de nombreuses grilles d’observation. Je vous en propose une que j’ai trouvée sur le site de Candide, une entreprise de puériculture basée à Angers. Pour télécharger leur grille, c’est par ici.
Vous pouvez évidemment remplacer les « biberons » par « repas » et compléter les temps de « cris/pleurs » par « cris/pleurs/excitation/… ».
Mieux vaut prendre le temps d’observer pendant au moins 10 à 15 jours pour être sur d’avoir une bonne visibilité. Plus le temps d’observation est long, mieux il permet d’avoir une idée assez précise du rythme de l’enfant.
Sur ce plan aussi la nature est injuste : certains enfants sont très tolérants aux changements – d’environnement, de lieu, d’horaires, … – et d’autres très peu voire pas du tout. Là aussi, impossible de le prévoir : seul l’expérience vous le dira.
Agir sur les problèmes de sommeil de l’enfant
Si on se rend compte d’un rythme inadapté, cela peut parfois demander des adaptations : peut-être faudra-t-il sacrifier le bain et se contenter d’une douche rapide, voire prévoir la toilette le matin plutôt que le soir pour se coucher plus tôt, … Il arrive fréquemment qu’on doive sacrifier un temps de jeu avant le repas ou des repas en famille. En effet, il vaut peut-être mieux manger alors qu’un des parents n’est pas rentré et coucher l’enfant plus tôt que d’attendre que tout le monde soit là. La culpabilité nous empêche parfois de faire ce choix-là. Pourtant, si vous souffrez des conséquences du manque de sommeil de votre enfant, cela peut être un choix adéquat. Mais comme je l’avais déjà dit ici, les parents ont souvent le sentiment d’avoir à choisir entre la peste et le choléra.
En prévention, passer du temps en extérieur dans la journée est excellent pour le sommeil ! Même s’il fait mauvais temps, cela aide l’enfant à mieux s’endormir le soir. Dans les pays scandinaves et au Danemark, de nombreuses crèches font faire la sieste aux enfants à l’extérieur aussi souvent que le temps le permet (et même s’il fait froid avec un un enfant correctement emmitouflé).
L’action sur les rythmes et les horaires de coucher est à privilégier, ainsi qu’un environnement propice à l’endormissement : un temps calme et peu bruyant, de préférence sans écrans, avec des activités douces.
Pensez à parler le moins possible une fois le coucher enclenché, à diminuer le plus possible la lumière.
Vérifiez aussi que l’enfant a suffisamment d’activité physique, notamment en extérieur, durant la journée !
S’il y a des réveils nocturnes ET un coucher difficile, je privilégie plutôt l’action sur le coucher nocturne. Ce temps est souvent plus facile à gérer que la nuit. De plus, un enfant qui s’endort dans de bonnes conditions est un enfant qui a plus de chances de bien dormir la nuit.
Répondre aux demandes de l’enfant est ce que je conseille plutôt de prime abord. En effet, cela lui a plus de chance de donner à l’enfant un sentiment de sécurité : il sait qu’il peut compter sur les adultes en cas de besoin. Pour la plupart des enfants, ce sentiment de sécurité s’acquiert assez vite. Des réveils occasionnels +/- fréquents peuvent toujours survenir quel que soit l’âge de l’enfant. S’ils restent ponctuels, pas de souci : un calin, voir un dodo ensemble et ça va passer.
Cependant, si malgré vos réponses régulières, votre enfant a du mal à s’endormir et dort toujours très mal, peut-être qu’il a besoin d’apprendre à se rassurer seul. J’en parle dans certains articles du blog sur la peur mais Marina Blanchart de l’institut Virages explique très bien dans cet article comment répondre aux demandes peut augmenter l’inquiétude chez certains enfants.
Ma règle de base : mieux vaut laisser pleurer un enfant que de s’énerver sur lui parce qu’il ne dort pas.
Je sais qu’elle est difficile à appliquer parce que les pleurs nous prennent aux tripes. Pensez à vous faire aider par des amis, ou votre partenaire de vie qui pourra prendre le relais si besoin.
J’essaie d’éviter d’en arriver à cette proposition mais elle peut malheureusement s’avérer nécessaire. Je ne préconise de laisser pleurer l’enfant QUE dans les cas où les parents sont tellement épuisés qu’ils se mettent en danger, deviennent violents avec leurs enfants ou lorsque l’enfant semble trop souffrir du manque de sommeil.
Attention aussi je ne propose jamais cette manière de faire avec des enfants de 2 ans (ils sont beaucoup trop petits avant ça). Il est nécessaire aussi de leur expliquer la démarche, de mettre des mots sur les difficultés qu’ils vont rencontrer : que ça va être dur pour eux, etc. On peut aussi le faire progressivement, sur le principe de la méthode du 5-10-15 avec des encouragements et des félicitations. Si l’enfant ne réussit pas, on le félicite malgré tout d’avoir essayé.
A l’inverse, si vous êtes plutôt du genre « on le laisse se débrouiller seul » et que votre enfant ne dort toujours pas, il a sans doute besoin de réassurance. Le réconforter, le caliner, voir s’allonger avec lui peut l’aider à résoudre le problème.
Le sommeil de l’enfant est toujours fragile
Un changement, même mineur (changement de lit, vacances, maladie, …), peut perturber temporairement le sommeil de l’enfant.
Un peu de patience permet que tout rentre dans l’ordre … mais rien n’est jamais vraiment acquis, surtout avec des enfants sensibles … Donc ne vous étonnez pas si votre enfant se réveille à nouveau :-).
A noter : je serai en conférence près de Nancy sur le thème du sommeil des enfants le vendredi 9 février ! J’y répondrai à vos questions sur le sommeil et les difficultés du sommeil avec grand plaisir ! Pour en savoir plus sur cette conférence, c’est par ici !
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Pour aller plus loin, au sujet du sommeil de l’enfant
Le replay du Facebook live sur le sommeil :
Sur ce blog, d’autres pister pour gérer les émotions des enfants, sur la page « La Vraie vie avec des enfants », à lire ici
Quelques livres (liens affiliés) :
– Celui de Thirion et Challemel, intéressant pour sa partie technique:
– « être parent le jour et la nuit aussi » du Dr Sears : un livre très déculpabilisant à propos du sommeil partagé :
Bonjour Sandrine,
Ce commentaire a plus de rapport avec la motivation mais je n’ai pas réussi à laisser de commentaire sur l’article sur la motivation.
Voici un site Web que l’on m’a recommandé et que je trouve super intéressant et qui m’a rassuré par rapport à mon fils, qui n’a pas de problème de motivation mais qui a des difficultés dans bien des domaines.
Livesinthebalance.org
Une approche super intéressante qui je pense te parlera.
Merci pour tous tes articles toujours super intéressants.
Bonjour,
Question complémentaire : le manque de sommeil peut il avoir des conséquences sur le développement de l’enfant ? S’il s’endort régulièrement à 22h et qu’on le réveille pour l’école ?
Se peut il que ce soit son rythme ?
Merci !
Oui le manque de sommeil a des effets sur le développement de l’enfant. Il perturbe notamment l’apprentissage (troubles de la mémoire et de l’attention), et aggrave les difficultés comportementales (impulsivité accrue notamment). Il accroit aussi les risques d’obésité (fringales et plus grande difficulté à se retenir de manger).
Le sommeil est un apprentissage culturel aussi bien que l’alimentation. Aucun n’est purement biologique. On peut donc décaler l’horaire de coucher progressivement pour revenir sur un rythme qui va mieux correspondre aux horaires d’école. L’horaire de 22H correspond aussi à un certain conditionnement qui s’est mis en place jusque là.