Un problème avec un enfant ? Convoquons les parents !
Parfois, le comportement des enfants en collectivité pose problème. Selon l’âge, ce sera en crèche ou à l’école : morsures, bagarres, refus de manger, bavardages, manque de concentration, retards, …
Les professionnels – équipe de crèche, enseignants – cherchent des solutions. Mais lorsque le problème perdure, on finit généralement par convoquer les parents.
Et cette rencontre, si elle aide souvent, pose parfois problème …
Comment une rencontre parent-professionnel peut-elle dégénérer ?
Certains de ces entretiens dégénèrent, les uns et les autres se sentant accusés de mal faire. La rencontre qui devait permettre d’aider l’enfant peut finir en conflit ouvert entre les professionnels et les parents et dégrader la relation entre eux, ce qui est évidemment nuisible à l’enfant.
Les parents prennent le parti de leurs enfants, on ne peut plus rien faire !
disent les uns
Les professionnels sont des incompétents qui refusent de se remettre en question et qui font mal leur boulot!
disent les autres
Plus personne n’est dans une attitude constructive mais chacun se met à chercher dans les propos de l’autre les preuves accablantes de son incompétence … et finit toujours par les trouver en vertu du principe des prophéties autoréalisatrices.
La prochaine rencontre entre les 2 sera donc entachée du soupçon d’incompétence qu’on porte sur l’autre et qui décrédibilise sa parole.
D’où vient ce cercle vicieux entre parents et professionnels ?
Convoquer les parents ou rencontrer les enseignants ou les professionnels oui, mais dans quelle intention ?
Une question primordiale à se poser quand, en tant que professionnel, on convoque un parent, c’est : que cherchons-nous à faire avec cette convocation ?
- Convoquer les parents pour les informer ?
Quand je demande à des professionnels dans quelle intention les parents ont été convoqués dans telle ou telle situation (notamment en analyse de pratique), on me répond parfois :
Mais il faut bien que les parents sachent ce qu’il se passe !
Cette intention est tout à fait louable. Mais recevoir une information n’est jamais neutre.
Lorsque vous recevez une information, vous ne pouvez plus faire comme si vous ne l’aviez pas reçue. Cela aura donc un impact direct sur vos émotions et donc très probablement aussi sur votre comportement. Vous ne verrez plus jamais les choses de la même manière.
Vous ne pouvez donc pas simplement donner une information « juste pour informer » : donner une information, c’est inéluctable à plus ou moins long terme provoquer un changement chez la personne à qui on la donne.
Le simple fait d’être convoqué va générer par exemple chez les parents peur, culpabilité, colère et donc avoir un impact non négligeable sur la relation qu’ils ont avec leur enfant et aussi sur la façon dont ils se voient parents. Sans parler de l’impact de l’entretien en lui-même.
On ne donne donc jamais « juste une information », on transmet bien plus que cela. Informer sans rien demander de concret aux parents – voire comme je le vois parfois informer en disant « surtout ne changez rien, on veut juste vous informer » – les met dans une situation d’impuissance et d’absence de contrôle assez invivable. Ils ne pourront pas rester sans rien faire et cela risque de créer un problème qui n’existait pas ou de renforcer un problème qui existait déjà. Cela a peu de chances d’aboutir au changement de comportement de l’enfant en collectivité et peut créer des difficultés supplémentaires.
Imaginez par exemple un enfant qui, déjà chez ses parents, refuse de manger ou mange peu. Si vous évoquez ce problème à la crèche ou à la cantine, vous ne faites que rajouter une couche d’inquiétude supplémentaire et vous allez probablement conduire les parents à renforcer leurs tentatives de solution actuelles, ce qui est contre productif si elles sont inefficaces. Mieux vaut que la rencontre parent/professionnel donne lieu à des demandes précises et factuelles en termes de comportement de chacun pour éviter cet inconvénient.
- Qu’est-ce que j’attends des parents / du professionnel ?
Si, en tant que professionnel, vous n’attendez absolument rien des parents, il est parfois judicieux de ne pas leur dire que vous rencontrez des problèmes avec leur enfant et de chercher des solutions en interne (nous le verrons plus bas). Si besoin, et si vous savez que le même problème se produit à la maison, vous pourrez leur en parler une fois le problème résolu en leur expliquant ce qui s’est passé et les solutions qui ont fonctionné. Cela peut les aider pour la suite.
Mais me direz-vous si on informe les parents, c’est justement pour qu’ils fassent quelque chose !
Et si on leur donne cette information, c’est bien parce qu’on veut qu’ils changent, que c’est à eux d’agir auprès de leur enfant pour résoudre ce problème.
Donc là, nous sommes dans une intention différente : les professionnels attendent des parents qu’ils provoquent un changement chez leur enfant.
Derrière cette demande, il y a souvent une croyance assez communément admise
Si un enfant a des problèmes de comportement, c’est forcément parce que les parents l’éduquent mal.
Donc c’est donc à eux de régler le problème rencontré à l’école ou à la crèche : si ça se passe mal ici, c’est parce qu’ils ont mal fait leur boulot de parent.
Cette opinion est si bien partagée que, lorsqu’un parent reçoit l’information que le comportement de son enfant pose problème, son interprétation du message est assez souvent
Je suis un parent incompétent !
Ce message est d’autant plus explicite que l’entretien avec les parents va s’orienter vers
VOUS devez faire quelque chose à la maison pour que votre enfant change. MOI, professionnel, je ne fais que subir le résultat de l’éducation que vous avez donnée à votre enfant !
Ce qui, en tant que parent, n’est pas du tout agréable à entendre. Et qui provoque assez souvent chez les parents soit une réaction de défense sur le mode « Il n’y a rien à redire sur MON éducation et sur MON enfant, c’est VOUS, professionnel qui êtes incompétent et qui ne savez pas gérer le quotidien avec les enfants ! «
Ce qui, en tant que professionnel, n’est pas du tout agréable à entendre. Et qui provoque assez souvent chez les professionnels une réaction de défense sur le mode : « C’est votre éducation qui pose problème. Changez-la et tout ira mieux ! »
Et ainsi de suite (toute ressemblance avec des échanges entre parents et professionnels existants ou ayant existé serait purement fortuite bien sur 😉 …)
Et nous voilà partis dans un joli cercle vicieux sur le mode « il suffit d’insister » qui a de fortes chances de mal se terminer.
Les parents sont, depuis la grossesse, confrontés au fait que tout le monde sait mieux qu’eux comment éduquer leurs enfants. Cela va du gynéco à la boulangère, en passant par la mère et la belle-mère, es voisins et bien sur les psys. Chacun y va de son propos sur les parents trop laxistes ou trop permissifs qui sont responsables de tous les maux de la société. Les parents sont donc souvent sur la défensive, à juste titre puisqu’ils sont souvent culpabilisés, et encore plus s’ils ont un enfant considéré comme « difficile ».
De la même manière, les professionnels – je parle là essentiellement des enseignants, les personnes de crèche me semblant un tout petit peu moins concernés – sont dans une situation similaire : considérés comme des fainéants que seules les vacances intéressent, ils ne se remettraient pas en cause et ne chercheraient pas l’intérêt de l’enfant. Dans ce contexte, on peut comprendre que les professionnels soient eux-aussi sur la défensive dès qu’on aborde la question de comment les choses se passent en classe exactement comme le sont les parents.
C’est cette culpabilité et ce sentiment désagréable de ne pas être reconnu dans ce qu’on fait qui amène très souvent parents et professionnels à avoir cette attitude de déni qui dit
Non, je n’ai pas de problèmes et ce que je fais convient tout à fait. Donc je ne changerai rien à ce que je fais. Si les choses ne fonctionnent pas, c’est parce que VOUS êtes incompétent.
(tiens ça me fait penser que j’ai en réserve un article sur le déni qui pourrait compléter utilement cet article …)
Reconnaitre qu’on a besoin d’aide pourrait passer pour une forme d’incompétence et il est particulièrement désagréable de penser qu’on peut ne pas être aussi compétent qu’on le voudrait. Ce n’est pas évidemment généralement pas le cas mais, dans notre société où il faut tout maitriser, accepter de dire « je ne sais pas, j’ai besoin de votre aide » est assez mal vu.
- Et quand les parents demandent à voir le professionnel ?
C’est généralement soit pour l’informer d’un problème rencontré à la maison, soit pour lui dire que quelque chose ne va pas pour leur enfant dans la collectivité ou dans la relation avec le professionnel.
On retrouve en miroir les mêmes problématiques que pour les professionnels : informer sans rien attendre, c’est mettre en difficulté ; accuser d’incompétence, reprocher un comportement sans autre forme de procès, c’est courir le risque de provoquer chez l’autre une réaction défensive qui le rendra insensible à nos propos et provoquera assez immanquablement l’attitude qu’on voulait éviter ou en tout cas conduira à une rupture de la communication entre les 2 parties qui ne peut qu’être nuisible à la relation éducative.
Dans tous les cas, vouloir avoir raison et donner à tort à l’autre est une façon efficace de dégrader la relation entre parent et professionnel. Rarement une bonne façon de construire quelque chose qui va être aidant pour l’enfant.
Comment être plus efficace pour nouer une relation constructive entre parents et enseignants ou professionnels de crèche ?
Voici quelques règles de base qui peuvent vous aider :
- Questionner le parent/le professionnel sur son objectif
Questionner donc sur l’objectif et les moyens de l’atteindre sont des étapes primordiales si on veut être efficace et provoquer le changement attendu.
C’est d’ailleurs le seul moyen de se sortir de nos propres jugements sur l’autre. Non le professionnel n’est pas qu’un méchant adulte qui ne cherche qu’à faire rentrer l’enfant dans son cadre ; non le parent n’est pas qu’un imbécile qui n’y prend mal !
L’intention du parent et/ou du professionnel est presque toujours positive à l’égard de l’enfant : on veut lui apprendre à s’adapter à son milieu, à se contrôler, à comprendre l’importance de telle ou telle chose. Il s’agit généralement d’amener l’enfant à faire des apprentissages utiles pour lui, non d’être malveillant avec lui.
Comprendre cette intention vous permettra déjà de voir que votre interlocuteur n’est pas dans une attitude négative mais au contraire bienveillante dans 99% des cas.
Vous pourrez alors lui donner des informations complémentaires – et non des conseils ! – pour qu’il modifie la façon dont il s’y prend pour atteindre son objectif.
- Questionner le parent ou le professionnel sur la façon dont il s’y prend pour atteindre cet objectif
Renforcer des solutions qui ne fonctionnent pas – voir l’article « quelles sont les causes des conflits ? » à ce sujet – ne peut pas amener de résultat positif. Il n’y a pas de bonne façon de faire quelque chose qui ne fonctionne pas !
Cela parait aller de soi mais il semble que ce n’est pas une évidence partagée par tous.
Quelques explications à ce sujet :
Si un professionnel rencontre un problème avec un enfant, il a généralement déjà essayé des choses pour le résoudre avant d’en parler aux parents. S’il sollicite les parents, c’est généralement parce qu’il a besoin d’aide pour résoudre le problème, non pour accuser les parents des pires maux (avec le bémol du biais que j’ai cité plus haut). Prendre le parti de l’enfant contre le professionnel – même si vous pensez qu’il s’y prend mal avec votre enfant – n’aide pas votre enfant ni le professionnel auquel vous êtes confronté. Donner des conseils non plus car le professionnel se sent jugé et critiqué dans son approche et risque de mal le prendre.
Inversement, lorsque le problème qui se produit en collectivité se produit déjà la maison ou s’il s’est déjà produit par le passé, les parents ont généralement déjà essayé de faire des choses pour le solutionner. Si le professionnel propose quelque chose qui va dans le même sens que ce que faisaient déjà les parents, il y a très peu de chances que les choses changent. Donner des conseils, s’ils vont dans le même sens que ce que font déjà les parents renforce la situation d’échec pour tout le monde
Il est donc extrêmement utile de questionner ensuite la façon dont votre interlocuteur s’y prend pour atteindre son objectif. Cela vous donne une indication assez précise de ce qu’il est inutile d’essayer car ça ne fonctionnera pas ou ce qui semble fonctionner.
Des questions de ce style peuvent être aidantes :
Nous avons besoin d’informations pour savoir comment se passent les choses à la maison et comment fonctionne votre enfant.
Avez-vous déjà rencontré ce problème ou un problème similaire ?
Comment l’avez-vous résolu (s’il est résolu) ? Et s’il n’est pas résolu, comment vous y prenez-vous actuellement pour gérer ces situations ? Avec quels résultats ?
De la même façon, un parent peut questionner le professionnel sur la façon dont il s’y prend pour régler le problème dont il est question en posant le même genre de questions.
- Donner des informations sur ce qui pourrait aider votre interlocuteur
Vous pourrez alors, sans rien remettre en cause de son intention positive DONNER DES INFORMATIONS à votre interlocuteur sur ce qui pourrait vous sembler aidant : un mode de fonctionnement (spécifique ou pas) de l’enfant que vous avez pu constater notamment et les façons dont vous le gérez.
Si en tant que professionnel ou en tant que parent, vous attendez quelque chose de précis de votre interlocuteur, mieux lui donner les informations qui lui permettront de conclure par lui-même que ce que vous avez mis en place est efficace et qu’il peut essayer. Les tentatives pour convaincre sur un mode idéologique est généralement voué à l’échec (j’en avais un peu parlé dans l’article « et si on supprimait les débats ? »)
Vous pourrez alors construire ensemble une solution constructive et vraiment aidante qui évitera de mettre tout le monde – parent, professionnel et enfant – en échec.
Quelques exemples :
Un exemple de discussion constructive à l’école maternelle
Un enfant de 3 ans 1/2 se comporte mal à l’école (il s’agite et dérange ses camarades de classe, bagarres à la récréation, …). Il est sanctionné à l’école (mauvais points dans un premier temps puis privé d’une partie de la récréation, …). Ce que l’enseignant fait ne fonctionne pas. L’enfant poursuit son comportement problématique. L’enseignant convoque les parents.
Dans un premier temps, l’enseignant annonce les mesures qu’il souhaite mettre en place : carte du comportement chaque jour en pointant tout ce qui a été négatif dans la journée et échange avec l’enfant. A priori l’enseignant n’attend rien des parents, il souhaite seulement les informer.
Les parents sont, de prime abord, choqués car ils ne partagent pas les mêmes visions sur l’éducation des enfants et pensent que l’enseignant s’y prend mal et ne respecte pas le fonctionnement d’un enfant de 3 ans 1/2.
Cependant, ils réagissent constructivement en informant simplement l’enseignant sur un mode de fonctionnement prétendûment spécifique de leur enfant: c’est un enfant qui réagit très bien à la responsabilisation et qui a un fort besoin d’autonomie. Ce besoin s’exprime par le fait que l’enfant apprécie de prendre ses propres décisions et réagit très négativement à toute forme de tentative de prise de contrôle sur lui. Les parents expliquent ainsi qu’à la maison, ils ont cessé de punir car cela ne faisait que renforcer le problème (en donnant des exemples très concrets du quotidien). Ils donnent des astuces précises sur la façon dont ils s’adressent à l’enfant et du résultat que cela donne.
Même si ce mode de fonctionnement est habituel chez les enfants, il est plus adroit de restreindre les informations à l’enfant concerné uniquement dans ce cadre. Cela évite d’envoyer le message que le professionnel n’y connait rien et devrait mieux se former au développement de l’enfant, ce qui pourrait le braquer et dégrader la relation.
L’enseignant dit qu’il a effectivement constaté que l’enfant est très heureux de pouvoir aider ses camarades de classe moins dégourdis et moins autonomes. Il accepte de confier des taches à responsabilité à l’enfant et de cesser les punitions, qui effectivement ne fonctionnent pas (il l’a lui-même constaté).
Les parents expliquent en plus que l’enfant a besoin de visualiser clairement ce qu’on attend de lui et qu’il réagit mieux lorsqu’on lui dit ce qu’on attend de lui, plutôt que ce qu’il ne doit pas faire (ce qui est assez logique si on repense à l’éléphant rose). Ils proposent d’ajouter à la carte des comportements négatifs une carte des comportements positifs où l’enseignant pourra dire à l’enfant tout ce qu’il a bien fait dans la journée et pas uniquement ce qu’il a mal fait.
L’enseignant accepte.
La carte du comportement ne sera jamais mise en place, les problèmes de comportement ont disparu très rapidement suite à cette rencontre.
Un exemple de solution inhabituelle à la maternelle et au collège
Un enfant de 5 ans a des difficultés de comportement en classe. L’enseignant a informé les parents et mis en place une carte du comportement, discutée avec l’élève et remise aux parents et à l’enfant chaque semaine.
Le comportement ne s’améliorant pas, l’enseignant convoque à nouveau les parents. Les parents expliquent que, selon le résultat de la carte, l’enfant est puni à la maison. L’enseignant leur demande de cesser cela mais les parents refusent catégoriquement car cela leur semble relever de leur devoir de parents.
L’enseignant change donc de méthode : il explique à l’enfant que ce qui se passe en classe ne regarde que lui et son enseignant. Les semaines suivantes, l’enseignant discute de la carte du comportement avec l’enfant de façon plus précise mais remet aux parents une « fausse » carte de comportement avec de « bons » résultats. L’enfant n’est plus puni à la maison. Le comportement de l’enfant en classe s’améliore rapidement. Les parents constatent que l’enfant est plus calme à la maison.
Une situation similaire au collège
L’adolescent – 5e – ne participe en cours et ne fournit aucun travail (constat fin en fin de 1er trimestre). Les parents contrôlent les devoirs de l’enfant systématiquement, mettent beaucoup de pression sur le travail scolaire par crainte d’un échec. Les notes sont systématiquement sanctionnées à la maison (punitions en cas de mauvaise note, récompense en cas de bonne note). Ce qui a été fait aussi dans un premier temps en classe aussi (punitions, réprimandes, heures de colle, …).
Le professeur de français, – professeur principal – propose aux parents de lui déléguer ce sujet pour le français en tout cas en leur demandant spécifiquement de ne plus du tout poser de questions à ce sujet et qu’un point sera fait à la fin du 2e trimestre. Les notes ne seront pas communiqués aux parents durant tout le trimestre (adhésion difficile à obtenir de la part des parents).
A la fin du 2e trimestre, l’élève a repris une participation active en classe en français et obtient des notes moyennes. Ce n’est pas le cas dans les autres matières où les autres professeurs n’ont pas souhaité adhérer à ce mode de fonctionnement.
Si cette attitude – non information des parents – peut choquer sur le principe, je constate qu’elle donne souvent d’excellents résultats avec des enfants de tous âges (collège, …) car elle réduit la pression sur le comportement problématique. Cela fonctionne aussi en crèche pour certaines problématiques comme le sommeil, l’alimentation, …
Photo Credit: Innovation_School via Compfight cc
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Excellent article…et qui me parle tellement…l’année dernière (petite section), la maitresse m’a m’informée…je crois que sincèrement et honnêtement, si je n’avais RIEN su dès le départ, jamais cela n’aurait pris des proportions que l’on a connues…je me revois en train de dire à mon entourage : « mais moi, j’en fait QUOI là de ce qu’elle me dit ??????????? » et, premier réflexe et je m’en veux encore d’avoir fait ça, j’ai pensé qu’il y avait une vis à serrer, je m’en suis voulue (pensée : je suis nulle en tant que mère), j’en ai voulu à mon fils…(si si), heureusement, j’ai vite repris mes esprits et j’ai su rester convaincue et convaincante par rapport à ce que j’observais de mon fils…tout ça parce qu’un jour j’ai eu le malheur de demander machinalement à la maitresse : » ça va mon fils ? » . Elle a trouvé un truc à dire, ce truc a fait rentrer en résonance tout le bazar alors que cela n’aurait pas du en arriver là, j’en suis convaincue.
Merci pour l’article.
Très intéressant.