Sexe, soumission et morale
J’avais prévu de faire une pause cet été sur le blog, de ne rien publier et d’en profiter pour préparer quelques articles de fond pour la rentrée.
Oui mais voilà … C’était sans compter sur les réseaux sociaux auxquels je suis toujours connectée. Et c’est une jeune idiote qui m’a donné envie de faire un article malgré les vacances, à cause de ce statut :Message sur le mur by Elucubrations d’une jeune idiote sur Facebook.
Pour être vraiment honnête, je voulais aborder ce sujet dans mon dernier article sur le couple, à lire ici. Mais jugeant que cela alourdissait inutilement l’article, j’y avais renoncé.
Donc visiblement l’été sera sexe sur ce blog ou ne sera. Pour ceux que le sexe n’intéresse pas, ne lisez pas cet article, il pourrait vous sembler bizarre ou déplacé. Je reviendrai à des sujets plus consensuels à la rentrée …
L’occasion d’écrire cet article donc ?
La sortie du film « 50 nuances de Grey », adaptation du livre du même titre, et surtout l’article qu’en a fait le Huffington Post que vous trouverez ici.
Alors autant vous dire, je n’ai pas vraiment lu « 50 nuances de Grey». Enfin je n’ai pas dépassé la 10e page. Je crois qu’au collège, je lisais déjà des livres mieux écrits et plus érotiques. Pour tout vous avouer, j’ai dû lire « L’amant de Lady Chatterley » en 6e … Enfin bref. Même si je ne l’ai pas lu, je connais l’histoire et les tenants et les aboutissants de ce livre.
Edit au 17/2/15 : depuis la rédaction de cet article, j’ai lu le livre en entier – les 3 mêmes (50 nuances, 50 nuances plus claires, 50 nuances plus foncées). Et je dois dire que c’est encore pire que ce que je croyais. Les pratiques SM décrites dans le livre sont présentées comme une déviance : Christian Grey a été maltraité quand il était enfant et c’est pour ça qu’il agit comme ça. Sous entendu : aucune personne normale n’aurait évidemment recours à ces pratiques. Et bien sur, il a besoin d’être soigné de ces déviances. Ce que l’amour est visiblement chargé de faire. De plus, comme le souligne cet article de Madzmoizelle.com constitué de témoignages de pratiquants bien réels de pratiques SM – à lire ici : 50 shades et la représentation du SM – aucune des règles qui font que le SM se passe bien et apporte du plaisir aux 2 partenaires n’est respectée dans ce livre. La lecture du livre n’a donc fait que me conforter dans la position que je tenais dans cet article.
Dans l’article du Huffington Post sont relayés les propos d’une organisation américaine « Morality in Media ». Cette organisation se plaint de ce que « 50 nuances de Grey » promeut la torture sexuelle et normalise les violences domestiques. Voilà les propos de cette association, cités par le Huffington Post :
« Le sadisme et le masochisme sont des maladies mentales, qui devraient être soignées comme telles, avec une aide psychiatrique », ajoute l’association. « Est-ce le genre de relation que nous souhaitons à nos filles? Avec un harceleur, un homme qui bat sa compagne? Est-ce que nous voulons que nos fils deviennent des Christian Grey, en adhérant à cette masculinité violente qui dégrade également les hommes? »
A mon corps défendant, je dois bien reconnaitre que l’association a totalement raison. Mais qu’elle a absolument tort aussi dans le même temps … Comment c’est possible ?
Là où, à mon avis, Morality in Media a tort, c’est à propos des pratiques SM dans le sexe.
Les pratiques sadomasochistes seraient des maladies mentales qui relèvent de la psychiatrie …
Hum hum … on disait aussi de l’homosexualité il n’y a pas si longtemps non ?
Alors, pour commencer le concept de maladie mentale est plus que discutable – j’en ai déjà parlé ici et si vous voulez aller plus loin, je vous invite à lire le livre L’imposture de la maladie mentale : Critique du discours psychiatrique d’Alain Bachand. Mais c’est un autre sujet …
Pour moi, dire que les pratiques SM dégradent l’homme, c’est bien mal connaitre à la fois ces pratiques ET le fonctionnement humain.
Pourquoi je dis ça ?
Quand un partenaire dans une relation, homme ou femme accepte une pratique – sexuelle ou non, de la plus classique à la plus exotique – il n’y a que 2 motivations possibles pour le faire :
1 – Soit il a envie de le faire et il accepte parce qu’il en a envie.
2 – Soit il n’a pas envie de le faire mais il accepte par peur des conséquences s’il refuse.
Voyons la possibilité n°1 :
Mon partenaire me propose quelque chose, j’ai ENVIE de le faire et j’accepte.
Quelle que soit la pratique à laquelle je vais m’adonner, le principe de protection dont est équipé tout être humain est actif. J’en avais largement parlé dans l’article « comment obtenir plus de sexe en faisant moins d’efforts ».
Donc, dans toute situation, mon inconscient va immédiatement chercher à me protéger et donc me focaliser sur tout ce qui peut présenter un risque pour moi (si ce mécanisme n’est pas clair pour vous, relisez « comment obtenir plus de sexe … »)
Or le plaisir physique suppose un lâcher-prise total, la déconnexion quasi complète avec notre intellect pour se laisser aller totalement. Si je reste connecté à mon intellect, si je suis sur mes gardes, je n’aurais qu’un plaisir assez faible, voire pas de plaisir du tout.
Peur et plaisir ne sont donc pas compatibles.
Alors les pratiques SM, ça ne peut pas marcher ? Et bien si justement !
Ca vous parait contradictoire ?
Comme beaucoup de gens, vous avez oublié une chose primordiale : la confiance !
Si je me sens en confiance totale avec un guide, avec quelqu’un qui saura gérer les dangers, qui saura s’arrêter si cela devient dangereux pour moi, quelqu’un qui saura voir et comprendre que je ne peux pas aller plus loin, alors je peux me laisser aller. Je n’ai pas besoin d’être vigilant-e puisque que quelqu’un l’est à à ma place. Je peux me relâcher et me laisser aller.
Cela marche en milieu à risque, en haute montagne par exemple … Mais ça marche aussi dans le sexe.
Pour trouver du plaisir, le soumis doit donc avoir une confiance totale et absolue dans le dominant. Il doit pouvoir être absolument sûr que le dominant va cesser le jeu s’il lui fait le signal convenu à l’avance pour cela.
C’est à ce prix – et à ce prix seul – qu’il y aura plaisir pour celui qui se soumet.
Comme vous le voyez, contrairement à ce qu’on croit généralement, les relations sexuelles SM sont tout sauf des rapports de force. Elles sont au contraire totalement et complètement fondées sur une confiance absolue du soumis envers le dominant.
Confiance qui est loin d’être présente dans certains couples aux pratiques bien plus habituelles.
Et c’est là que je veux en venir …
Voyons la 2e possibilité, et en quoi Morality in Media a raison. C’est l’hypothèse où un des partenaires se force à faire quelque chose qui ne lui convient par peur de perdre son partenaire s’il ne le fait pas.
Quand on se soumet par peur des conséquences …
C’est un choix qui a ses avantages et ses inconvénients. Je les ai déjà traités dans l’article « comment maintenir une relation harmonieuse quand je n’ai pas envie de mon mari mais que j’accepte quand même d’avoir une relation sexuelle avec lui ?
Chaque fois qu’une personne force ou incite fortement son partenaire à faire quelque chose qu’il n’a pas envie de faire, il y a effectivement une forme de violence conjugale ou, en tout cas, de prostitution relationnelle.
Cette « forte incitation » peut prendre différentes formes :
- du chantage à la bonne image, genre « allez fais-moi un sourire, sois sympa, fais pas ta bêcheuse ». En gros, soit tu souris et tu es une « bonne personne », soit tu ne souris pas et tu es (rayez la mention inutile) : pas sympa/une bêcheuse/une salope. Donc pour préserver ton image, tu es obligé de sourir.
- du chantage à la déprime, à la rupture ou à la relation extra-conjugale : « si tu ne me satisfais pas, je vais avoir besoin d’aller voir ailleurs », « je vais déprimer/être malheureux », …
- de la violence verbale/physique +/- forte
Dans cette option, il y a soumission par PEUR : j’ai peur des conséquences si je refuse ce que mon partenaire exige de moi.
Comme vous l’aurez peut-être remarqué, je n’ai pas parlé de relations sexuelles, ni de pratiques SM, ni de rien tout ça dans cette option. Tout simplement parce que ces chantages peuvent porter sur tous les comportements et pas uniquement sur le sexe dans le couple.
Dans ce cas, il y a donc violence.
Si le/la partenaire fait du chantage ou use du violence pour obtenir une relation sexuelle, alors oui, la relation qui s’ensuit est un viol. (J’en parle plus longuement dans l’article « comment maintenir une relation harmonieuse quand je n’ai pas envie de mon mari mais que j’accepte quand même d’avoir une relation sexuelle avec lui ?« , je vous invite à le lire si ce n’est pas encore fait).
Dans « 50 nuances de Grey », Christian Grey exige de sa partenaire Anastasia qu’elle se livre à des pratiques SM. Et si elle accepte ces pratiques, c’est uniquement par peur de perdre Grey. Nous sommes donc dans le cas de figure de la violence conjugale.
En ce sens, oui « 50 nuances de Grey » fait l’apologie de la violence conjugale et de la culture du viol. Et doit donc être dénoncé à ce titre !
Cet article de Psychomedia l’explique très bien.
Morality In Media a donc parfaitement raison sur ce point. Mais la violence n’est absolument pas liée aux pratiques SM. Christian Grey pourrait parfaitement avoir une sexualité tout à fait pépère ET être un harceleur et un violeur.
La violence n’a absolument rien à voir avec la pratique sexuelle, elle a à voir avec la façon dont on l’obtient !
Il va de soi que si un partenaire a déjà pratiqué avec son conjoint l’une ou l’autre des formes de chantage que j’ai mentionnées plus haut, il a fort peu de chances d’obtenir une soumission par désir de son/sa partenaire.
L’inconscient du potentiel soumis veillera au grain et le relâchement nécessaire au plaisir sera plus difficilement obtenu. Le partenaire obtiendra donc peut-être une soumission par peur mais non par désir.
La morale, le sexe et moi …
A la lecture de cet article, vous vous dites peut-être que je n’ai pas de morale. Ce qui est totalement vrai. Notamment en matière de sexe. Chacun fait ce qu’il veut avec son cul (excusez ma vulgarité mais c’est juste pour faire monter la fréquentation sur mon blog et puis ça va bien avec le sujet 😀 …)
Pour ceux qui me découvrent, je me permets de vous livre une citation Heinz Von Foerster qui me parle beaucoup :
« Si je me considère comme observateur extérieur, grâce à mon indépendance, je peux dire aux autres comment ils doivent penser et agir. C’est l’origine des codes moraux.
Je ne me considère pas comme détenant « la » façon d’être ou de faire qui va résoudre les problèmes. Je n’ai aucune légitimité à dire qu’il vaut mieux agir de telle ou telle façon. La seule chose que je vois, ce sont les bénéfices et les risques de chaque option. Et si la morale me parait parfois bien néfaste pour les gens qu’elle enferme dans un cadre qui ne leur convient pas, je pense que c’est particulièrement vrai pour la sexualité.
La sexualité s’accomode mal de morale ou de normes – que ce soit en termes de comportements, de fréquences, de type de partenaires ou de je ne sais quoi d’autre.
Le désir et le plaisir sont par essence spontanés, non calculés, non prévisibles.
Vouloir dicter aux gens – ou se dicter à soi-même – une quelconque norme en matière de sexualité est donc souvent voué à l’échec.
Si je me force, plaisir et désir seront généralement diminués, voire supprimés. Et ce, par un mécanisme indépendant de ma volonté.
(Encore une fois voir l’article « comment maintenir une relation harmonieuse quand je n’ai pas envie de mon mari mais que j’accepte quand même d’avoir une relation sexuelle avec lui ? » pour plus de détails).
Ce qui dégrade les hommes …
Ce que je pense de tout cela, c’est que ce qui dégrade les hommes, ce ne sont pas des pratiques sexuelles de tel ou tel genre, sado-maso, homosexuelles, orales, homosexuelles ou je ne sais quoi d’autre.
Non, ce qui dégrade les hommes, c’est de penser que leurs besoins sexuels sont tellement impérieux qu’ils en sont réduits à forcer leur partenaire pour cela. Cela les réduit au rangs d’animaux sans maitrise et sans séduction.
Pas flatteur.
Ce qui dégrade les hommes, c’est de recourir à la violence, au chantage, … pour obtenir la satisfaction de leurs besoins sexuels. Ce qui fait d’eux des violeurs.
Carrément dégradant.
Et que si nous apprenions un peu moins à INSISTER et un peu plus à comprendre ce qui se passe dans notre relation, nous en arriverions peut-être moins souvent là … (à lire aussi cet article à propos du « il suffit d’insister » qui est une des croyances les plus néfastes qui soient à mon sens)
A bon entendeur …
Photo Credit: DuSantos via Compfight cc
Quelques lectures d’été pour la plage, par quelques grands écrivains 😉 :
Merci pour ce super article!
Par expérience, je peux dire que la manipulation peut être très subtile, la contrainte peut être déguisée. Par exemple, « je veux pas te forcer, il faut que tu sois d’accord » – dont l’intention est bien « IL FAUT que tu sois d’accord ». (ou encore, « je ne veux pas insister mais…[j’insiste quand même] »)
Je voulais juste dire aussi que je trouve que la comparaison avec l’animal (désir impérieux au point de contraindre sa/son partenaire) n’est pas très sympa… pour l’animal. Pour les animaux que je connais, il faut que la femelle soit en chaleur pour qu’il y ait copulation… ça a beau être instinctif, ce n’est pas contraint selon le « désir » du mâle en rut. Autrement dit, contraindre l’autre est d’autant plus dégradant pour l’humain.
Ton article offre en effet un bel éclairage sur ces pratiques qui souvent interrogent et dont on ne sait pas toujours quoi penser. Je ne connais ni le film ni le roman mais je t’invite à voir le petit bijou de film « la secrétaire » qui traite bien autrement du sadomasochisme. Film intelligent, drôle où certaines pratiques deviennent let la thérapie, et la voie vers l’amour pour les deux principaux protagonistes.
Merci pour cet article intéressant !
Une petite précision néanmoins :
« Ce qui dégrade les hommes, c’est de recourir à la violence, au chantage, … pour obtenir la satisfaction de leurs besoins sexuels. »
Peut-on vraiment parler du sexe comme un « besoin » en tant que tel, dans le sens où il n’est pas nécessaire à la survie de l’individu en question, comme peuvent l’être l’air, l’eau, la nourriture, etc ? Il me semblent qu’il s’agit plutôt d’envies ou de désirs.
De mon point de vue, on dépeint souvent (à tort) les hommes comme des animaux assoiffés de sexes qui ont des « besoins » à assouvir et ne savent pas les contrôler, et c’est effectivement dégradant pour eux. Et le choix du mot « besoin » aide à justifier qu’il faille le combler parce qu’il le présente comme étant essentiel.
Je viens de découvrir votre blog… et hop ! dans mes favoris ! bonne continuation.
L.
Merci.
Et ou j’adhère au fait que le sexe est plutôt une envie qu’un besoin. Cependant je peux comprendre que la satisfaction de ces désirs soit impérieuse pour certains, tout comme elle peut l’être pour d’autres désirs.
Le sexe est un besoin dans le sens ou il permet a l’espèce humaine de survivre… de se reproduire…
Mais on a le choix de nos actions… nous les hommes… enfin, je crois…
Oui, je suis d’accord, le sexe est un besoin pour l’espèce mais au niveau de l’individu, ça n’est pas un besoin physiologique…
La distinction physiologique/non physiologique ne dit rien sur la souffrance ressentie si le besoin en question n’est pas satisfait. C’est un peu la limite de cette distinction.
D’autant plus que derrière une demande de sexe, il y a généralement beaucoup d’autres choses. Ne pas voir ce besoin satisfait implique souvent de se sentir pas aimé, pas désiré.
Bonjour,
Merci pour cet article, en effet j’espère que tout le monde ne considère pas le sadomasochisme comme des pratiques relavant de maladies mentales…
Il y a des abus mais cela ne dénote pas des relations classiques comme vous le soulevez.
Je suis une femme soumise et masochiste qui s’épanouit dans son mode de vie BDSM et je pense que cela n’a rien à voir avec les femmes qui sont violentées et dont cette association parle. Pour les curieux qui s’interrogent sur ces pratiques comme j’ai pu le lire plus haut : je tiens un blog dans lequel je partage mes expériences dans des récits authentiques en évitant la vulgarité (pour public averti tout de même).
50 Shade of Grey ouvre une porte vers le BDSM au commun des mortels et risque d’envoyer beaucoup de personnes peut être un peu fragiles vers des manipulateurs et cela est fort dommage et à la fois ce livre ne reflète en rien la réalité des relations BDSM. Ma relation est saine et basée sur la confiance et le respect. Je ne sais pas qui sont les plus ennuyés par cette histoire en fin de compte!
merci de ce témoignage !
Bonjour,
Je lis toujours avec intérêt vos articles… et pour la 1ère fois je ne partage pas votre avis sur tout…
Très intéressant la différenciation entre faire quelque chose par choix et dans la confiance et par peur de perdre l’autre.
Par contre, j’ai lu, lu et relu les 3 tomes de 50 Nuances de Grey… perso j’ai aimé l’écriture, le style, la complexité des personnages, leur rencontre et l’évolution de ce qu’ils sont (croient être)… et je vois pas du tout où Anastasia se soumet par peur? elle s’interroge, se questionne, définit ses limites mais à aucun moment elle n’a de relation sexuelle avec Christian par obligation, soumission et sans désir… elle découvre, accepte de se faire guider, et lui, bien qu’il ait un comportement arrogant dans le bouquin lui demande son consentement, si elle est d’accord, vérifie qu’elle sait qu’elle peut dire non etc… et je ne vois pas du tout en quoi il influence les femmes sur une quelconque soumission à l’homme pour le garder… le livre est bouquin plus fin car le comportement de Christian est une protection, une armure et il fait comme il sait faire. Et il va évoluer, vite. Et je ne vois pas du tout Anastasia comme une jeune femme qui se fait écraser… elle lui tient tête, se questionne car elle a peur de le perdre oui mais à aucun moment elle accepte quelque chose qui ne lui convient pas (même à la fin du 1er tome où elle est mortifiée de le quitter mais ou elle n’accepte pas cette violence)
comme quoi, nous n’avons pas du tout la même lecture du livre! 🙂
Je l’ai lu plus attentivement depuis mon article et oui je partage assez votre vision. Il faudrait que j’édite l’article à l’occasion pour modifier mon jugement à ce sujet.
tout à fait d’accord j’ai eu la même lecture que vous! je ne trouve pas qu’Anastasia est soumise, elle fait les choses de son plein gré avec certaines appréhensions ( qui n’en a pas qu’en on va vers l’inconnu) et en plus elle prend du plaisir. Ravie de voir quelqu’un qui a eu ce sens de lecture, car j’avoue que ça me fatigue d’entendre ce genre de débats ou propos au sujet de ce livre. Pourquoi personne n’a vu ou pu lire cette confiance mutuelle qu’il y a quand même entre les deux protagonistes ?
c’est vrai que c’est ce bouquin 50 nuances de grey qui a rendu la soumission dans le sexe un sujet assez grand public. Sans parler de morale, vu qu’il s’agit d’une activité très intime, je pense que s’adonner à ce genre d’activité dépend du niveau d’ouverture et de confiance au sein du couple.
Le cas où le sexe vire au SM commence à être plus tendance actuellement… Seulement, j’ai vraiment du mal à cerner ces gens qui éprouvent tellement de plaisirs dans ces pratiques ! En tout cas, merci pour cet article, cela m’a beaucoup informé.
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