Mon enfant fait des caprices, que faire ?

Mon enfant fait des capricesMon enfant fait des caprices. Mais un caprice, c’est quoi ?

Reprenons la définition du dictionnaire :

Caprice : volonté soudaine, irréfléchie et changeante de quelqu’un

Pour tout vous dire, cette définition me parait tout à fait fausse.

Une VOLONTE est l’expression d’une réflexion, un produit de notre cortex, de notre cerveau gauche pour ceux qui utilisent cette notion.

Je réfléchis et je décide de ce que je VEUX faire.

Le caprice, lui, est une ENVIE.

Et l’envie est TOUT sauf réfléchie et volontaire.

Elle est de l’ordre du désir, elle nait comme ça, d’un coup, spontanément.

Comme je le dis souvent aux couples, le désir est un animal stupide qui nait d’un détail : une courbe, une couleur, un mot et qui meurt tout aussi bêtement d’un geste inapproprié, de chaussettes non assorties, …

Donc le caprice n’est PAS une volonté, il est une envie.

Par conséquent, préciser qu’il est changeant n’a plus lieu d’être non plus. La volonté est généralement stable : nous l’avons construite à force de raisonnement. L’envie, elle, est spontanée et incontrôlable. De la même façon, préciser que le caprice est soudain et irréfléchi est tout à fait à inutile puisque cela est inclus dans la notion d’ENVIE.

Révisons donc la définition du caprice :

Le caprice est une envie. Et c’est tout. Quand mon enfant fait des caprices, il a envie de quelque chose.

Arrêtons-nous là 2 secondes : TOUT LE MONDE A DES ENVIES, les enfants comme les autres. Je devrais même dire les enfants PLUS que les autres.

Les enfants ont fondamentalement ENVIE de découvrir le monde qui les entoure, ils veulent tout voir, tout savoir, ils ont des envies tout le temps. Et heureusement ! Leur reprocher d’avoir des envies serait absurde.

Avoir des envies, c’est la vie !

Dois-je rappeler que nous, adultes, en avons aussi, des envies : une belle voiture, un nouveau téléphone, des vêtements, un gâteau, du chocolat, un homme ou une femme, … ?

Bref, le caprice est une envie, constitutionnelle de la personne humaine. Personne ne peut renoncer à avoir envie. L’envie, c’est la VIE !

Lorsque l’envie disparait totalement de nos vies, nous souffrons d’une grave dépression.

Il me parait donc dangereux d’exiger des enfants – ni des adultes ! – qu’ils renoncent à leurs envies. Ce n’est tout simplement ni possible ni souhaitable.

Mon enfant fait des caprices : suis-je obligé de subir les caprices ?

En général nous, les adultes, nous avons 2 problèmes avec les caprices : nous en avons marre que l’enfant insiste et nous en avons marre qu’il râle quand on lui demande de renoncer à son envie. Quand mon enfant fait des « caprices », ce qui me pose problème, ce n’est pas son envie, c’est la façon dont il manifeste sa frustration.

Et c’est là où nous nous trompons de problème : nous pensons que l’enfant doit renoncer à avoir envie pour arrêter d’insister ou pour arrêter de râler. Ce qui n’est pas souhaitable comme nous l’avons vu.

Et ce qui n’est pas non plus efficace comme nous allons le voir.

Faisons un petit exercice : pensez à une envie que vous, adulte, avez. Une GROSSE envie. Un truc que vous aimez vraiment beaucoup.

Et maintenant imaginez-vous que quelqu’un vous demande d’y renoncer. Comme ça, sans raison apparente. Du moins sans raison que VOUS vous comprenez. Comment vous sentez-vous ?
Enervé et frustré non ? Evidemment !

Et si ce refus vous apparait non motivé, sans fondement, vous allez insister et réclamer encore très probablement.

Un exemple plus concret : vous arrivez devant une discothèque. Il y a visiblement peu de monde. Vous demandez à entrer car vous avez envie de danser. Le physionomiste vous refuse l’entrée sans raison apparente. Comment vous sentez-vous ?

Evidemment énervé et frustré comme je l’ai dit plus haut.

Qu’allez-vous faire ? Partir et rentrer chez vous ? Peu probable.

Si vous avez VRAIMENT envie de vous amuser, vous allez au minimum aller vers un autre endroit, une autre boite. Et plus probablement vous allez demander des explications au physionomiste dans le but de le faire changer d’avis. Vous allez INSISTER.

Et s’il persiste à refuser sans raison valable à VOS YEUX, vous allez râler, peut-être même l’insulter si vraiment il vous parait de mauvaise foi.

Pensez à toutes les occasions où vous êtes obligé de renoncer à une ENVIE : combien de fois l’accepter vous sans râler, même intérieurement ? Combien de fois laissez-vous tomber sans essayer d’obtenir la chose qui vous fait envie d’une autre façon ? Jamais, ou presque.
Pouvez-vous renoncer sans râler à une partie de votre salaire ? Pouvez-vous accepter qu’on vous prive d’une partie importante de vos droits, de votre liberté sans rien dire ?

Dans ces occasions, que faites-vous de différent d’un enfant qui a ENVIE de quelque chose et qui se démène pour l’obtenir ? Quand vous râlez, que faites-vous de différent d’un enfant qui pleure parce qu’on lui refuse quelque chose ? Quand vous insistez fortement pour obtenir ce que vous voulez – que vous harcelez la jeune fille qui vous refuse un baiser, que vous faites des réflexions à votre collègue qui laisse trainer son bazar, … que faites-vous de différent d’un enfant qui se roule par terre et qui crie ?

Vous avez juste appris que certains comportements sont plus acceptables que d’autres mais il n’y a pas de différence fondamentale entre les 2 ;-).

Oui un enfant a ENVIE d’être dans les bras comme vous avez envie d’embrasser votre partenaire ; oui un enfant a ENVIE du jouet qu’il voit comme vous avez ENVIE du nouveau téléphone, de la nouvelle voiture ou des nouvelles Louboutin. Tout pareil.

Je dirais même que, souvent pour les enfants, l’envie devient si pressante et urgente qu’elle ressemble plus pour eux à un besoin vital qu’à une simple envie.

Mon enfant fait des caprices, il faut qu’il comprenne qu’il doit arrêter ça tout de suite

Quand mon enfant fait des caprices, j’aimerai bien qu’il comprenne qu’il doit renoncer plus vite.

Qu’ils comprennent quoi alors ? Qu’on doit renoncer sans discuter à ce qui nous fait envie et SURTOUT ne pas insister pour l’obtenir ?

Donc quelque chose que nous, les adultes, n’avons pas encore compris finalement ?

Quand on exige ça d’un enfant, on ne le considère pas comme un enfant : on attend de lui qu’il se comporte MIEUX que la plupart des adultes.

Ce qui est quand même un comble si je peux me permettre … Et puis surtout, est-il vraiment souhaitable d’apprendre à renoncer aussi facilement ? Je veux dire que parfois, il faut être exigeant dans la vie pour obtenir satisfaction …

Souvent, quand mon enfant fait des caprices, on me dit

une bonne fessée, une bonne punition et hop le tour est joué, l’enfant comprend.

Quelles conclusions l’enfant tire-t-il de la fessée ou de la punition ?

Ce qui se passe avec nos actes, c’est que nos enfants en tirent des conclusions, ils y entendent des messages implicites que nous n’y avons pas mis intentionnellement mais que, eux, interprêtent à la lumière de leurs connaissance. Les conclusions qui peuvent être tirées de châtiments corporels ou de punitions dans les cas où les enfants ont des envies me paraissent globalement assez dangereuses :

– « mon envie n’est pas le bienvenue, je ne dois pas avoir envie, l’envie dérange » : ne reprochez pas à cet enfant de ne plus avoir goût à rien étant ado ou de ne pas savoir ce qu’il veut

– « je ne dois pas insister quand j’ai envie » : ne reprochez pas à cet enfant de ne pas avoir le goût de l’effort plus tard et de ne pas s’accrocher en cas de difficultés

Mais alors je fais quoi quand mon enfant fait des caprices ?

Evidemment, quand mon enfant fait des caprices, il qui râle beaucoup, qui pleure, qui se roule par terre, c’est difficile à supporter. Evidemment un enfant qui insiste ça tape sur le système. Je suis d’accord avec tout ça.

Le problème avec les fessées ou la punition dans ce cas est que nous demandons à un enfant de changer son comportement sans lui donner les outils émotionnels et relationnels qui lui permettraient de le faire.

Un enfant qui se roule par terre ne le fait pas pour nous manipuler, il le fait parce qu’il est dépassé par son émotion et qu’il n’a pas les compétences émotionnelles pour prendre du recul. Et tant qu’il ne les aura pas, il ne parviendra pas à se comporter autrement.

C’est donc vers cela qu’il faut l’orienter.

Nous, adultes, sommes capables de renoncer à agir = ne pas acheter ce qui nous fait envie – et encore, pas toujours – parce que nous prenons du recul sur notre émotion et que nous raisonnons.

Si nous voulons réduire ce que nous appelons les « caprices » = les manifestations de colère, les cris, les pleurs, … – nous devons aider nos enfants à développer leurs compétences émotionnelles.

Ce qui ne se fait pas en se faisant crier dessus, taper ou punir. Mais en étant accompagné dans cet apprentissage, notamment en verbalisant l’émotion ressentie par l’enfant et en la mettant en lien avec la situation qui l’a provoquée :

C’est très énervant de devoir renoncer à ce jouet, il te faisait vraiment très envie.
Tu es vraiment très très fâché de devoir partir du parc.

Un outil pour gérer certaines de ses frustrations est l’imaginaire, dont j’avais déjà parlé dans l’article « De l’utilité d’implanter une usine dans mon salon ».

Cela permet à l’enfant de reconnaitre son émotion et donc de commencer à la mettre un peu à distance. Il est alors plus apte à réfléchir et à adopter une position plus « raisonnable » à nos yeux. Il y a pour cela un outil très intéressant qui est le ballon émotionnel dont je parlerai dans un prochain article.

Avec des enfants plus grands, on peut aussi les aider à développer leurs compétences relationnelles en attirant leur attention sur le fait qu’il y a des façons plus efficaces que d’autres pour obtenir ce que l’on souhaite ;-). J’utilise par exemple ce que j’appelle la « question de l’empathie » :

quand tu me demande ce jouet comme ça, tu penses que j’ai plus envie de te le donner ou moins envie ?

quand tu arraches le jeu des mains de ton copain, tu penses qu’il a plus envie de te le donner ou moins envie ?

La plupart des outils dont je parle sur ce blog peuvent vous donner des outils pour gérer les situations que nous pourrions interpréter comme des caprices … n’hésitez pas à le parcourir !

Note :  je ferai d’autres articles pour suivre celui-ci : les caprices du bébé, le ballon émotionnel (article publié), … N’hésitez pas à me faire part des sujets que vous voudriez voir aborder ou des commentaires sur le thème abordé pour que je puisse aller plus loin !

Photo Credit: rafa2010 via Compfight cc

Quand mon enfant fait des caprices, quelques liens pour aller plus loin

Sur ce blog : tous les articles autour de l’éducation que vous trouverez ici mais aussi :

 

Quelques livres pour aller plus loin (si vous ne voyez pas les liens ci-dessous, c’est parce que votre navigateur utilise un bloqueur de publicité et considère les liens Amazon comme une publicité) :



Sandrine Donzel

Parentalité, couple, communication, développement personnel ? Votre vie ne ressemble pas à ce qui est décrit dans les livres ? Pas de panique et bienvenue dans la VRAIE VIE, celle qui est abordée sur ce blog ! Je vous y propose des outils concrets, pragmatiques et REALISTES pour répondre à vos interrogations. Bonne lecture !

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25 thoughts on “Mon enfant fait des caprices, que faire ?

  • 23 octobre 2013 à 11:21
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    Merci pour cet article encore génial. Je ne participe pas beaucoup ici mais je lis ce que tu écris et j’adore !

    Crois tu que tu pourrais faire une article sur les problèmes de vision de l’éducation dans un couple ? J’imagine que tu as déjà traité ce genre de problème : je ne veux pas punir ou frapper mon enfant mais mon conjoint refuse de m’écouter et de me suivre car ce serait remettre son éducation en question. Je suis perdue et je ne sais pas quoi faire.

    Encore merci Sandrine !

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    • 23 octobre 2013 à 11:23
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      De rien ;-).

      Je vais réfléchir à la façon dont je peux aborder ta question. C’est effectivement un problème qui m’est souvent soumis.

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    • 24 octobre 2013 à 12:38
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      Oh oui, ça serait très intéressant comme article! 😉

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  • 23 octobre 2013 à 11:25
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    génial ton article !
    bravo
    Marianne

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  • 23 octobre 2013 à 11:27
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    Tout a fait d’accord avec Miz on, même problème à la maison…
    Marianne

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  • 23 octobre 2013 à 11:33
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    Bonjour!
    Merci pour cet article éclairant. Il me rassure car je réagis comme conseillé, même si ce n’est pas tous les jours faciles 😉
    J’ai hâte de découvrir le ballon émotionnel!
    J’ai une demande particulière puisque l’article nous suggère de proposer des sujets. Mon sujet est donc la « violence » chez les touts-petits. Mon fils de 19 mois mord et tape. Je refuse de lui rendre et j’essaie fermement de lui dire non à chaque fois, de lui expliquer qu’il est interdit de faire mal et qu’il est aussi interdit de lui faire mal. Il continue néanmoins. Je me retrouve dans une impasse car il commence à mordre les copains à la crèche 🙁
    Donc voilà un sujet d’article très intéressant!

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    • 23 octobre 2013 à 11:42
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      Bonjour Frédérique

      Merci pour votre commentaire.
      Je note aussi l’idée de l’enfant qui tape et mord. L’idée de base est à nouveau : de quelle compétence mon enfant a-t-il besoin pour changer son comportement. Souvent avec les gestes violents et à ces âges-là, ils ont besoin d’exprimer leur colère – si c’est bien pour cela qu’ils mordent – d’une autre façon.
      La tape ou la morsure est le signal que l’enfant ressent une émotion ou une frustration et la tape est le seul moyen qu’il a trouvée pour l’exprimer. Donc lui proposer d’autres façons de montrer sa colère fonctionne bien. Mais j’y reviendrai de façon plus détaillée.

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      • 23 octobre 2013 à 12:31
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        Merci merci!!!
        Je vais déjà essayer de lui proposer d’autres options aux tapes et morsures
        🙂

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      • 24 octobre 2013 à 12:53
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        Merci Sandrine! Je vais m’en servir aussi…! Et oui, ça serait aussi un article très intéressant…! 😉 Excellente idée…! 😉

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  • 23 octobre 2013 à 15:33
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    Super article, comme d’habitude 🙂
    Un bon condensé des outils dont tous les parents devraient disposer pour comprendre ce qu’il se passe dans la tête de leur enfant et donc réagir avec empathie et en lui apportant des pistes pour sortir de l’émotion trop forte.
    Je vais le relayer à fond celui-là !!!

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    • 23 octobre 2013 à 15:36
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      Merci !
      Il y a beaucoup de choses à compléter, approfondir, préciser mais il constitue une bonne base ;-).

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  • 23 octobre 2013 à 15:43
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    Merci pour cet article absolument génial!
    Juste une petite idée qui me trotte depuis un bon bout de temps quant aux messages que l’on envoie aux enfants lorsqu’on les gronde ou lorsqu’on leur met une fessée..; Dans une certaine mesure, on leur dit qu’il est tout à fait admissible de faire usage de sa supériorité physique ou psychologique, puisque c’est exactement ce que l’on fait, et je trouve que c’est bien dommage de relayer une telle info…
    (Enfin voilà petite pensée philosophique) merci en tout cas!

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  • 23 octobre 2013 à 17:56
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    Etre parent est un métier ; ça s’apprend ; on a le devoir de se renseigner et de comprendre les capacités de son enfant ; chaque âge à ses capacités
    les livres de Mme Filliozat sont passionnants éclairants et simples
    le plus dure est de lutter contre les autres….
    merci pour cet article je suis heureuse de t’avoir lu…enfin

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  • 23 octobre 2013 à 19:40
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    bonsoir,
    merci pour votre article, mais si je comprends bien, mon enfants qui se roule part terre et pleur parcequ’il me reclame d’acheter un jouer ou des bonbons quand il vient faire les courses avec moi car pas le choix , je fais quoi? je cede a son envie?? la je ne suis pas d’accord.

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    • 23 octobre 2013 à 21:52
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      Ai-je dit qu’il fallait céder à son envie 😉 ?
      Non pas du tout.
      Il s’agit d’accompagner l’émotion et la frustration et non de donner ce qu’il veut à l’enfant.

      Avez-vous lu l’article sur « l’usine à biscuits » que je mets en lien dans mon article ? Cela vous donnera une idée de ce qu’on peut faire.

      Je vais aussi rédiger un article qui en dira plus à ce sujet d’ici quelques jours.

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      • 23 octobre 2013 à 22:26
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        bonsoir,
        Merci de m’avoir répondu si rapidement, c’est une amie qui ma conseiller de vous lire et je ne connais pas l’article sur le biscuit je vais voir ça. j’espère que ça m’éclairera un peu plus. j’ai un peu de mal avec mes enfants, ils n’en font qu’a leur tête du mal a me faire enttendre, je me fache souvant avec ma fille qui à beaucoup de mal avec le rangement de sa chambre.
        bonne soirée

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  • 23 octobre 2013 à 21:29
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    Merci, MERCI de partager vos outils !!! Pour cet article lumineux qui me conforte dans mes choix d’éducation (pas tous les jours faciles à tenir…)
    Effectivement, je rejoins les précédentes suggestions sur l’utilité d’un article sur les différents points de vue éducatifs au sein du couple parental…qui sont souvent un sujet de discorde 🙁

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  • 24 octobre 2013 à 12:51
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    Merci beaucoup pour cet article Sandrine. Il est super! 😉

    On est en plein dedans avec Rafaël, 29 mois, et sa sœur commence à l’imiter…! A 14 mois…! Arf!!!

    Il n’est pas toujours évident de verbaliser car il ne parle pas super bien, on a encore beaucoup de mal à le comprendre même s’il parle beaucoup… lol! Du coup, certaines fois, j’ai beau me dire que je sais qu’il a du mal à gérer son émotion, qu’il ne la comprend pas et qu’il faut que je l’aide, je n’y arrive plus… Pas de fessées depuis longtemps mais j’ai l’impression de le punir quand même quand je lui dis « Non, je n’ai plus envie de te faire des câlins, j’en ai marre, je suis fatiguée, j’aimerais que tu m’écoutes, c’est épuisant à la fin de toujours faire des efforts alors que Toi, tu n’en fais pas… » (ou quelque chose dans le genre hein?! lol!)… Je me trouve nulle de dire ça… Mais je ne trouve pas les mots… Ah, j’ai encore du chemin à faire…!

    En tous cas, j’attends avec impatience la suite (le ballon émotionnel?! Qu’est-ce que c’est????!!!!)…

    Merci en tous cas pour tes pistes! J’ai kiffé l’usine à chocos! 😉

    Répondre
  • 24 octobre 2013 à 12:52
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    Merci pour cet article qui tombe à point nommé : ce que je prenais pour un caprice (de maman louve)… n’en est pas un puisque c’est réfléchi 😉 du coup je me sens mieux. J’ai aussi bcp appris avec cet article. Merci !

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  • 24 octobre 2013 à 16:34
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    Nous le soir, nous renonçons le plus souvent à répondre à la demande de notre fils qui souhaite regarder la télé quelques minutes avant d’aller au lit, parce que sa petite sœur de 3 ans se roule parterre et crie lorsqu’on éteint l’écran. Au final c’est le « grand » qui est puni parce qu’on veut éviter les cris, alors comment faire ?
    Je sais m’y prendre la plupart du temps pour accompagner leurs émotions, sauf quand la « carte de fidélité » des émotions de la journée a été dépassée, et c’est souvent le cas à ce moment là, crucial de la mise au lit…

    Répondre
  • 27 octobre 2013 à 23:02
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    Merci pour ce bel article plein de vérité !!! Encore un… Ce blog m’aide beaucoup dans mon quotidien avec mes enfants. Les connexions pour changer sa façon d’agir sont longues à être modifiées mais petit à petit et avec des rappels réguliers, je commence à voir des changements.
    Moi j’aurais bien aussi une idée pour un futur article : j’ai du mal à gérer mon grand (7 ans) qui nous répond sans arrêt en ce moment et qui va à l’encontre de toutes les attentes qu’on a de lui. Et j’avoue avoir beaucoup de mal à rester calme… De plus, non seulement il répond mais limite nous insulte (pas avec des gros mots mais avec des mots plutôt méchants)… Dur dur ! Si vous avez des idées pour m’aider à réagir, je prends !!!

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  • 3 novembre 2013 à 22:47
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    Bonjour,

    J’attends avec impatience votre article sur le ballon émotionnel ! Avec mon deuzans, verbaliser l’émotion ou partir dans l’imaginaire n’est pas tellement efficace… Pour l’instant je l’aide surtout à patienter jusqu’à ce que son envie soit réalisable, mais 1. ce n’est pas toujours le cas et 2. ce n’est pas toujours facile pour lui !

    Et je viens de lire les commentaires, je suis également intéressée +++ par un article sur comment gérer une approche éducative différente entre époux (mon mari me trouvant trop laxiste et trouvant que les enfants me manquent de respect, moi le trouvant trop violent et trouvant que les enfants ne lui obéissent que par peur)…
    Et bien que le problème soit moins aigü en ce moment, un article sur les enfants plus grands (6 ans chez nous) qui « répondent », sont insolents (bien que l’insolence en soi ne me dérange pas, c’est le manque de respect de l’autre qui est en jeu) m’intéresse également.

    Merci pour votre blog qui donne une vision bien déculpabilisante de l’approche non violente dans l’éducation !
    Adnem.

    Répondre

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