Mon âme, quand seras-tu …
« Mon âme ! quand seras-tu donc bonne et simple, sans mélange et sans fard ? Quand seras-tu plus visible et plus aisée à connaître que le corps qui t’environne ? Quand goûteras-tu les douceurs qu’on trouve à avoir de la bienveillance et de l’affection pour tous les hommes ? Quand seras-tu pleine de toi-même et riche de tes propres biens ? Quand renonceras-tu à ces folles cupidités et à ces vains désirs qui te font souhaiter des créatures animées ou inanimées pour contenter tes passions, du temps pour en jouir davantage, des lieux et des pays mieux situés, un air plus pur, et des hommes plus sociables ? Quand seras-tu pleinement satisfaite de ton état ? Quand trouveras-tu ton plaisir dans toutes les choses qui t’arrivent ? Quand seras-tu persuadée que tu as tout en toi ? »
« Quand seras-tu persuadée que tu as tout en toi ? »
Héhé, la bonne et grande question ! Si on en était persuadé dès le début, quel temps et quelle énergie on gagnerait ! Mes enfants en seront-ils plus rapidement persuadés que moi ? :-/