Mes 3 conseils pour la journée de la non-violence éducative
A l’occasion de la 10e journée de la non-violence éducative, voici mes 3 conseils pour rester dans une approche respectueuse de vos enfants même quand les choses dégènèrent :
Conseil 1 :
« Espérer le meilleur, préparer le pire. Et prendre ce qui vient. » – Confucius
Lorsque vous autorisez quelque chose à votre enfant – venir faire les courses, peindre, jouer, regarder la télé, … – demandez-vous :
Suis-je prêt-e à gérer ce qui va mal se passer sans en vouloir à mon enfant de son comportement ?
Si la réponse est non, mieux vaut rester ferme et poser clairement votre limite.
Si vous dites oui sans être prêt à accueillir le pire, vous risquez de devenir violent avec votre enfant.
conseil 2 :
savoir perdre une bataille
Lorsque l’enfant s’oppose et que vous sentez la moutarde vous monter au nez, mieux vaut abandonner – temporairement – la lutte : le conflit de pouvoir n’apporte rien de bon et ne vous conduira qu’à être plus violent.
S’isoler pour nous calmer, nous les adultes qui sont en capacité de le faire et non les enfants qui ne se contrôlent pas encore suffisamment.
Et profiter de cette « pause » pour se demander :
quel est exactement le problème pour moi ? Et comment puis-je le régler de façon constructive ?
Conseil 3 :
se rappeler cette phrase de Jesper Juul :
C’est quand nos enfants semblent le moins le mériter qu’ils ont le plus besoin de notre amour.
Merci Sandrine…
Il est vrai que si j’appliquai tes 3 conseils tout le temps, je n’aurai plus de problèmes avec mes enfants !
Le conseil n°3 est tellement vrai.
article réconfortant je trouve! merci sandrine.
Totalement convaincue sur le fond…
Dans les fais, je coince sur l’isolement : quand l’aînée tape sa sœur, c’est elle que j’isole dans une autre pièce (« tant que tes mains sont violentes, elles ne s’approchent pas de quelqu’un, personne n’a envie d’avoir mal ; elles peuvent utiliser le coussin de colère »). Pareil quand je suis en train de faire quelque chose qui est contraint dans une pièce (cuisine principalement) ou que ça m’obligerait à déplacer la cadette qui est en pleine occupation (pas de raison pour qu’elle fasse partie des dégâts collatéraux) : ce n’est pas moi qui sort, je pousse vers la sortie et je ferme la porte… Pas top !
D’autant plus que ça va complètement à l’encontre du point 3 : c’est quand elle est violente que mon aînée a le plus besoin de réconfort, mais je n’arrive pas à être empathique avec la « victime » et « le bourreau » en même temps…
Il y a du boulot !
bonjour…merci pour votre blog…je viens de tomber dessus par hasard car je fais partie de ces parents qui n en peuvent plus et pourtant on n a pas de gros soucis mais avec un fils (qui a toujours été notre ange et qui depuis quelques jours se transforme en démon ) et mes jumelles de 9ans qui m en font voir depuis bb….à ce jour je me sens désemparée…je vais prendre le temps de vous lire un peu tous les jours!!merci !