le choeur des réducteurs d’amour

14.12.11 le choeur des reducteurs d amour citation« L’amour maternel est le moins mièvre des sentiments. Il se trouve qu’il faut lutter pour vivre cet amour car, de la maternité aux institutions, voisins, parents, amis, il y a peu d’êtres pour se réjouir d’une naissance.

On entend très vite le choeur des réducteurs d’amour. On est à peine autorisée à prendre le nouveau-né dans ses bras. Il faut presque se cacher pour le tenir contre soi. Ils disent qu’on ne doit pas s’en occuper dès qu’il pleure, cela risque de le rendre capricieux. Il ne faut pas le caresser ni lui offrir à têter chaque fois qu’il le demande. Il ne faut pas lui donner de mauvaises habitudes. Ils disent aussi qu’il faut le laisser pleurer. L’isoler. Ne pas prêter attention à ses cris. Ils disent enfin qu’il faut l’installer dans la chambre tout au fond du couloir. Le plus loin possible et que cela lui apprendra à vivre. Tout dans notre société est fait pour brutaliser le sentiment maternel. Le dénigrer. Tout est fait pour qu’on se retrouve dépossédée. Les mains vides. Il faut oser aimer le tout petit enfant et oser le dire. »

Françoise Lefèvre

Sandrine Donzel

Parentalité, couple, communication, développement personnel ? Votre vie ne ressemble pas à ce qui est décrit dans les livres ? Pas de panique et bienvenue dans la VRAIE VIE, celle qui est abordée sur ce blog ! Je vous y propose des outils concrets, pragmatiques et REALISTES pour répondre à vos interrogations. Bonne lecture !

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5 thoughts on “le choeur des réducteurs d’amour

  • 11 décembre 2014 à 09:26
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    Bonjour,
    Je ne suis pas tout à fait d’accord avec cette citation; pour avoir lu ce genre de propos avant de devenir maman je m’étais préparée à répondre à ces invectives, et finalement je n’ai pas rencontré tant de personnes que ça prônant ce conseil. Il y en a, bien-sûr, mais pas autant que je pensais en rencontrer. Du coup je me suis dit qu’on avait certainement enfermé quelques mauvaises langues dans un stéréotype qui est devenu, si l’on en croit ce que peuvent dire les personnes comme cette Françoise Lefèvre, une vérité universelle.
    Pour moi, c’est une étiquette que l’on a collé souvent à l’ancienne génération.

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    • 12 décembre 2014 à 21:34
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      Comme le dit fort bien Mme Sioux, ces gens-là existent toujours et s’il est aujourd’hui mieux admis de ne pas laisser pleurer un petit, en revanche une éducation bienveillante et tournée vers l’accompagnement de l’enfant plus que vers son « cadrage » sera toujours aussi mal vue.

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  • 11 décembre 2014 à 18:34
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    c’est malheureusement tellement vrai : tout ce que j’ai entendu et que j’entends encore car je ne peux / ne veux pas laisser pleurer ma puce de 11 mois !! Mais comment les faire changer d’avis ? Merci pour tous vos billets !

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  • 12 décembre 2014 à 08:30
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    Heureux ceux qui n’ont jamais entendu ces injonctions mais bien sûr, elles existent encore. Plus ou moins subtiles, arrivant peut être un peu plus tard que les premiers jours de vie de l’enfant mais on les entend très souvent.
    Je trouve cette formulation bien trouvée, « les réducteurs d’amour » 🙂

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