Évolution des relations entre parents et adolescents : entre surprotection et quête d’autonomie

Dans cet article, je vous propose de découvrir les constats intéressants du livre « The Evolution of Family Patterns and Indirect Therapy with Adolescents » (l’évolution des schémas familiaux et de la thérapie indirecte avec les adolescents), écrit par Emmanuella Gianotti et Giorgio Nardone. Ce livre s’appuie sur des centaines de cas cliniques pour analyser les dynamiques parentales modernes et l’impact des interactions familiales sur les comportements des adolescents.

Nous verrons notamment pourquoi la thérapie indirecte – qui consiste à travailler avec les parents plutôt qu’avec l’ado lui-même – peut être une approche particulièrement efficace pour apaiser les situations et favoriser un changement durable.

Mais aussi Pourquoi l’implication des parents est essentielle dans l’accompagnement des ados ? et comment nos réactions peuvent parfois involontairement entretenir les difficultés de nos enfants ?

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Ep. 14 l'évolution des relations parents enfants et l'impact sur les ados Du côté des parents !

Episode 14 – "Du côté des parents !" : L'évolution des relations parents enfants et l'impact sur les adosEt si aider nos ados, c’était… ne pas les aider directement ?On pense souvent que la meilleure façon d’accompagner un enfant ou un ado en difficulté, c’est de lui parler, de le conseiller, voire de le pousser un peu à changer. Mais… et si ça ne fonctionnait pas comme ça ?La thérapie indirecte, c’est une approche qui permet aux parents de jouer un rôle clé dans le changement sans que l’enfant ait besoin d’être directement impliqué. Parce qu’au fond, nos interactions ont un impact bien plus grand qu’on ne le pense !📖 J’en parle dans cet épisode, à partir du livre The Evolution of Family Patterns and Indirect Therapy with Adolescents de Gianotti et Nardone. — 🔗 LIENS ET RESSOURCES 🔗 —-mon blog pour avoir les articles sur l'écoute dont je parle et la retranscription de l'épisode : https://blog.scommc.fr/evolution-des-relations-entre-parents-et-adolescents-entre-surprotection-et-quete-dautonomie/vous abonner à ma newsletter :⁠⁠⁠⁠⁠⁠ https://mailchi.mp/scommc/podcast⁠⁠⁠⁠⁠⁠pour en savoir plus sur mon travail (conférences, formations et accompagnements) :⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://scommc.fr/⁠⁠⁠⁠⁠⁠Pour faire un don :⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://bit.ly/donducotedesparents⁠⁠⁠⁠⁠⁠— 📩 POUR ME CONTACTER 📩 —- par mail : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠sandrine@scommc.fr⁠⁠ sur Facebook : ⁠Sandrine Donzel – S Comm C⁠ sur Instagram : ⁠Sandrine Donzel⁠ sur LinkedIn : ⁠Sandrine Donzel⁠— CREDITS —–Musique : Guiton Sketch de Kevin MacLeod , licence : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/⁠⁠⁠⁠⁠⁠Source : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠http://incompetech.com/music/royalty-free/index.html?isrc=USUAN1100473⁠⁠⁠⁠⁠⁠Artiste : ⁠⁠⁠⁠⁠⁠http://incompetech.com/⁠

Aujourd’hui, je vous propose un avis de lecture un peu différent. Plutôt que de simplement donner mon opinion sur le livre, comme je l’ai fait dans mes précédentes critiques, je vais aller un peu plus loin en développant certains des constats qu’il met en avant. Le livre dont il est question s’intitule « The Evolution of Family Patterns and Indirect Therapy with Adolescents« , écrit par Emmanuella Gianotti et Giorgio Nardone.

Ce qui rend ce livre particulièrement intéressant, c’est qu’il ne repose pas uniquement sur des théories, mais sur l’observation de terrain et l’analyse de centaines, voire de milliers de cas cliniques. Il s’appuie sur l’expérience de plusieurs thérapeutes spécialisés dans l’approche systémique et interactionnelle, offrant ainsi un véritable retour d’expérience sur les dynamiques actuelles entre parents et adolescents. Si vous travaillez avec des familles, des parents ou des ados, ce livre est une lecture incontournable.

Avant de poursuivre, un point pratique : ce livre est en anglais et, sauf erreur, il n’a pas été traduit. Si vous avez un niveau d’anglais correct, c’est une belle occasion non seulement de découvrir les observations des thérapeutes, mais aussi de mieux comprendre le modèle de Palo Alto si vous ne le connaissez pas encore.

Au programme de cet épisode :
D’abord, on va parler de la thérapie indirecte, un concept clé du livre et un élément central du modèle de Palo Alto, que je pratique également. Je vous expliquerai en quoi consiste cette approche, comment elle fonctionne et quels en sont les bénéfices.

Ensuite, je vous partagerai les observations du livre sur l’évolution des relations parents-enfants, et plus particulièrement parents-ados. Ces constats sont particulièrement intéressants, car ils reposent sur une large expérience clinique, et ils font écho à ce que j’observe moi-même dans ma pratique depuis quinze ans, à une échelle plus réduite bien sûr. Ils permettent de mieux comprendre certaines dynamiques relationnelles, que l’on soit professionnel de l’accompagnement ou parent, et mettent en lumière des mécanismes dont j’ai déjà parlé dans d’autres épisodes.

Qu’est-ce qu’une thérapie indirecte et pourquoi c’est très adapté dans les problématiques concernant des enfants et des adolescents ?

D’abord, qu’est-ce que la thérapie indirecte ? Contrairement à une approche classique qui cible directement la personne en difficulté, la thérapie indirecte travaille avec son entourage. Dans le cas des enfants et des adolescents, cela signifie accompagner les parents plutôt que l’enfant lui-même.

Et avant que vous ne pensiez que cela revient à dire que les parents sont responsables des problèmes de leurs enfants, je précise tout de suite que ce n’est absolument pas le propos et je vais vous détailler pourquoi.

D’abord, parce que les difficultés d’un enfant ne sont pas forcément liées à ce que font ou ne font pas ses parents. Mais ces derniers veulent souvent aider et mettre leurs ressources au service de leur enfant. Or, les laisser à l’écart en leur disant simplement d’attendre les résultats de la thérapie peut être frustrant et difficile à vivre pour eux.

De plus, les parents sont une ressource précieuse : ils sont là au quotidien, alors que le thérapeute n’intervient qu’occasionnellement. Autant s’appuyer sur cette présence plutôt que de s’en priver.

Qu’ils soient ou non à l’origine du problème de leur enfant, les parents font inévitablement partie de la solution.

Pourquoi les parents ont intérêt à avoir recours à des thérapies indirectes

Un autre point essentiel : nos comportements ont toujours deux composantes.

D’un côté, il y a ce qui relève de la personnalité, du tempérament et des compétences propres à l’enfant. De l’autre, il y a une dimension interactionnelle : une part de ses réactions est influencée par son entourage et la manière dont celui-ci interagit avec lui.

Lorsqu’une difficulté survient, il est possible que les parents ne soient pas à l’origine du problème, mais que leur façon d’y réagir, même avec les meilleures intentions, contribue malgré eux à le maintenir, voire à l’aggraver. Ce phénomène peut concerner des comportements d’opposition, des difficultés émotionnelles ou tout autre enjeu rencontré avec leur enfant.

Bien sûr, cela se fait de manière totalement involontaire, et la plupart du temps, les parents n’en ont même pas conscience. Ils croient au contraire réagir de manière à faciliter la résolution du problème.

Pourtant, cette dynamique interactionnelle fait partie du problème autant que de la solution

En agissant sur cette dimension interactionnelle, c’est-à-dire en travaillant d’abord avec les parents, on peut désamorcer ce qui alimente involontairement le problème.

C’est exactement l’approche que j’adopte dans mes accompagnements : je reçois relativement peu d’enfants ou d’adolescents, car c’est en modifiant la réponse des parents que l’on change la dynamique globale.

En ajustant leur manière de réagir, les parents influencent directement la réaction de leur enfant, ce qui ouvre la porte à un changement réel et durable.

Dans ces situations, ce qui se passe le plus souvent – c’est l’hypothèse la plus favorable mais aussi la plus fréquente d’après mon expérience – c’est que lorsque les parents modifient leur manière d’agir, le problème disparaît presque totalement. Cela signifie que le comportement problématique de l’enfant était en grande partie – et parfois en totalité – une réaction à la manière dont la situation était gérée par les parents.

Cela ne veut pas dire que les parents sont la cause du problème. C’est exactement ce que Paul Watzlawick expliquait avec son idée que « le problème, c’est la solution« .

Il n’est pas question de chercher un coupable, mais plutôt de comprendre comment les interactions maintiennent la difficulté.

Par exemple, on ne peut pas dire « mon enfant est incapable d’être autonome parce que je l’ai trop pris en charge », mais on peut observer que « lorsque mon enfant hésite à faire quelque chose seul, je l’aide immédiatement, ce qui ne lui laisse pas l’occasion de tester ses capacités ».

Ce n’est donc pas une question de savoir qui a déclenché quoi en premier – la fameuse question de la poule et de l’œuf – mais plutôt de voir comment, dans l’échange entre parents et enfant, chacun renforce sans le vouloir la difficulté qu’il cherche à résoudre.

Dans ce cas de figure idéal, le comportement problématique disparaît complètement une fois que les parents ont modifié leur manière de réagir. Le problème est alors résolu sans qu’il soit nécessaire d’intervenir directement auprès de l’enfant.

Un des grands avantages de cette approche, c’est qu’elle est profondément dépathologisante. L’enfant n’est pas perçu comme le problème à corriger, à « réparer » ou à prendre en charge en thérapie. Il n’est pas mis dans une position où il doit changer quelque chose en lui, ce qui peut être culpabilisant ou stigmatisant. Au contraire, en ajustant l’interaction, on permet souvent au comportement gênant de s’éteindre naturellement, sans que l’enfant ait besoin d’un travail spécifique.

C’est une approche qui allège la pression sur l’enfant, mais aussi sur les parents, car elle leur redonne un rôle actif et une marge de manœuvre pour résoudre la situation autrement.

Dans ce deuxième cas de figure, le comportement problématique ne disparaît pas totalement, mais il s’atténue suffisamment pour devenir supportable au quotidien. Ce n’est peut-être pas l’idéal, mais c’est un changement significatif qui allège la relation et réduit les tensions.

Là encore, cette approche évite de pathologiser l’enfant et permet aux parents de retrouver un sentiment d’efficacité. Ils constatent que leurs actions ont un impact positif, ce qui renforce leur confiance et leur capacité à gérer les situations difficiles. Moins de tensions, une relation plus fluide, une meilleure compréhension des dynamiques en jeu : c’est déjà un changement précieux.

Enfin, dans certains cas, il reste des difficultés importantes, mais en ayant modifié la part interactionnelle, on voit souvent émerger des demandes d’aide spontanées de la part de l’ado. Ce n’est plus un parent qui pousse un adolescent réticent vers une thérapie dont il ne veut pas, mais un ado qui perçoit lui-même une difficulté et accepte plus facilement d’être accompagné. Cela évite d’entrer dans un rapport de force inutile et crée un cadre d’aide beaucoup plus efficace.

Travailler de manière indirecte avec les parents plutôt qu’avec l’enfant ou l’adolescent, c’est éviter de s’épuiser dans des tentatives de persuasion souvent inutiles. C’est modifier les interactions familiales pour apaiser le climat et permettre aux parents de souffrir moins, ce qui est déjà une avancée précieuse. Et c’est aussi créer les conditions pour qu’un adolescent puisse, si nécessaire, exprimer lui-même une demande d’aide, plutôt que d’être contraint à un accompagnement qu’il rejette.

L’approche indirecte est particulièrement satisfaisante à pratiquer en tant que professionnel, car elle permet d’être plus efficace. On travaille avec des parents motivés pour que la situation évolue, plutôt qu’avec des adolescents souvent réticents à ce qu’un adulte leur demande de changer. C’est d’ailleurs un point clé : les ados sont pris dans des paradoxes relationnels qui rendent souvent toute injonction au changement contre-productive. J’y reviendrai dans d’autres épisodes.

Bref, l’approche indirecte, c’est une manière plus fluide et plus pragmatique d’aider une famille à retrouver un équilibre.

L’évolution des relations parent-enfant : de l’autorité à la protection

Les observations d’Emmanuella Gianotti et Giorgio Nardone dans Evolution of Family Patterns and Indirect Therapy with Adolescents reposent sur l’analyse de centaines, voire des milliers de cas cliniques. Leur travail met en lumière l’évolution des problématiques adolescentes au fil du temps, et ce qu’ils en retirent est particulièrement révélateur.

Ce qui est frappant, c’est que ces constats résonnent pleinement avec ce que j’observe moi-même depuis 15 ans dans ma pratique. Les dynamiques familiales changent, les défis des adolescents évoluent, et avec eux, les difficultés que rencontrent les parents. Loin d’être anecdotiques, ces évolutions témoignent d’un véritable glissement dans la manière dont les familles interagissent et dans les stratégies – parfois contre-productives – mises en place pour tenter de gérer ces nouvelles réalités.

Il y a encore quelques décennies, l’éducation reposait sur un modèle autoritaire, avec une distance émotionnelle marquée entre parents et enfants. Les adolescents grandissaient dans un cadre où l’affection et l’attention parentale étaient parfois limitées. Cela entraînait plusieurs conséquences : une quête de reconnaissance et d’appartenance en dehors de la famille, une opposition fréquente à une autorité perçue comme rigide ou injuste, et un développement de l’autonomie en mode marche forcée, souvent source d’insécurité.

Dans mes premières années de pratique, je voyais encore régulièrement ce type de configuration : des parents qui minimisaient les émotions, insistaient sur l’obéissance immédiate et considéraient les revendications de leurs enfants comme des caprices à ignorer.

Aujourd’hui, la tendance s’est inversée : l’éducation repose davantage sur une hyperprésence parentale, avec une forte volonté de protection. Les parents sont très investis dans la vie de leurs enfants, cherchant à prévenir les souffrances, à garantir leur bien-être et à leur offrir un environnement perçu comme totalement sécurisé.

Evidemment, cette surprotection n’a rien de malveillant. Les parents qui adoptent cette posture cherchent avant tout à éviter à leurs enfants les difficultés qu’eux-mêmes ont pu vivre. Ils espèrent ainsi leur donner toutes les chances de s’épanouir en grandissant dans un cadre rassurant et bienveillant. Pourtant, malgré leurs intentions positives, cette approche peut avoir des effets inattendus sur le développement de l’autonomie et de la résilience des adolescents.

Les conséquences possibles de la protection

Le paradoxe, c’est que trop protéger revient parfois à priver l’adolescent des expériences nécessaires pour développer les compétences dont il aura besoin plus tard.

Prenons un exemple : un adolescent refuse d’aller à l’école après avoir reçu une remarque désagréable d’un professeur. Son parent, inquiet de son mal-être, lui accorde une journée à la maison « exceptionnellement ». Sur le moment, cela soulage l’ado et évite une souffrance immédiate. Mais sans le vouloir, le parent lui apprend aussi que l’évitement est une réponse acceptable face à un inconfort.

On retrouve ce même schéma dans d’autres situations : face à un conflit avec des amis, le parent intervient pour tenter de le régler ; en cas de difficultés scolaires, on allège la charge de travail pour éviter l’échec ; face à une angoisse liée à une nouveauté, on rassure, on donne des garanties… Mais à force d’éliminer l’inconfort, l’adolescent n’a plus l’occasion d’apprendre à l’affronter. Or, gérer l’incertitude, la frustration et l’échec fait partie des compétences indispensables à l’âge adulte.

Le résultat, c’est que les adolescents, en particulier à une période où le besoin d’autonomie est crucial, développent une faible tolérance à l’inconfort et à l’incertitude.

En étant trop protégés, ils finissent par interpréter cette protection comme la preuve qu’ils ne sont pas capables de gérer seuls leurs difficultés. Peu à peu, ils deviennent plus dépendants des adultes pour surmonter les obstacles du quotidien, renforçant un sentiment d’incompétence. Et comme ils n’ont pas suffisamment d’occasions d’expérimenter et de constater qu’ils sont capables de s’adapter, ils restent dans l’attente d’un soutien extérieur, au lieu d’apprendre à puiser dans – et donc à développer – leurs propres ressources.

Les nouvelles conséquences ne sont plus la rébellion, le sentiment d’insécurité ou la nécessité de masquer ses émotions jugées inappropriées. Aujourd’hui, c’est surtout un manque d’autonomie, une plus grande sensibilité au stress, aux critiques et aux conflits. Les adolescents ont plus de mal à gérer leurs émotions et les échecs, ce qui alimente une anxiété généralisée.

En ne se pensant pas capables de faire face aux difficultés du monde, ils développent une forte insécurité intérieure. Là où, au début de ma pratique, les problématiques tournaient autour de l’autorité et de la négation des émotions, l’immense majorité des situations que j’accompagne aujourd’hui concernent l’anxiété, l’hypersensibilité et le manque de confiance en soi.

Un autre constat récent et que je pense fortement lié : de plus en plus de jeunes adultes rencontrent de grandes difficultés dans leurs relations amoureuses, peinant à naviguer entre attentes idéalisées et réalité des interactions humaines.

Ils cherchent à éviter toute déception, perturbation ou tristesse, au point de redouter l’engagement et parfois même éviter complètement les relations amoureuses pour ne pas prendre de risques. Lorsqu’ils rencontrent des difficultés dans leurs relations, ils se retrouvent souvent démunis, n’ayant pas eu l’occasion d’apprendre à gérer des conflits ou des tensions auparavant, car ils ont été protégés des relations compliquées dans leur enfance ou adolescence.

Qu’est-ce que ça devrait changer sur l’attitude des parents ?

Il ne s’agit évidemment pas de laisser les enfants et les ados livrés à eux-mêmes, mais de se questionner sur la manière dont on gère leur autonomie, surtout si l’on observe des problématiques comme l’anxiété, la peur de l’échec ou le manque de confiance en soi. Parfois, en voulant bien faire, on peut involontairement créer de nouvelles difficultés.

L’adolescence est une période d’expérimentation où l’apprentissage passe par l’expérience directe, y compris les erreurs et les échecs. L’idée n’est pas de supprimer toute protection, mais de trouver un équilibre entre sécurité et autonomie. Dès l’enfance, on peut encourager l’enfant à prendre des initiatives, à gérer ses petits défis du quotidien, et à découvrir qu’il est capable de faire face aux difficultés.

C’est ce rééquilibrage que décrivent Giorgio Nardone et Emmanuella Gianotti : moins de contrôle et d’intervention parentale, plus d’opportunités pour l’enfant d’apprendre par lui-même. En d’autres termes, rassurer, oui, mais aussi laisser l’enfant expérimenter sa propre capacité à gérer l’imprévu, afin qu’il gagne en confiance et en autonomie, même en dehors de la présence parentale.

L’objectif n’est pas de basculer dans l’excès inverse en recréant une distance rigide, mais bien de trouver un équilibre plus fonctionnel entre soutien et autonomie. Et c’est là que l’approche indirecte prend tout son sens : en ajustant leur posture, les parents peuvent éviter ces pièges et favoriser un développement plus serein et autonome chez leurs enfants.

En changeant leur manière d’interagir, ils offrent à leurs ados l’opportunité d’apprendre par eux-mêmes, sans pour autant les abandonner face aux difficultés. C’est un réajustement subtil mais essentiel : être présent sans envahir, rassurer sans empêcher l’expérience, guider sans surprotéger.

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Cet avis lecture un peu plus détaillé me permet aussi d’annoncer que je prépare une série d’épisodes sur l’adolescence et ses paradoxes. Je ne sais pas encore combien d’épisodes ni quand ils sortiront, mais c’est en préparation !

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Sandrine Donzel

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