Besoin de vous : les crises des enfants !
Nannymel du blog Fantadys et moi participerons bientôt à l’émission de radio » Parents à Parents » sur Lyon 1ère.
Nous avons choisi comme thème « les crises des enfants ».
Pour bien préparer notre intervention, nous avons besoin de vous et de vos témoignages à ce sujet :
– quelles sont les crises les plus fréquentes que font vos enfants ?
– quelles sont les crises les plus difficiles à gérer ?
Vous pouvez répondre ici en commentaire ou par email : sandrine@scommc.fr
Merci d’avance !
Photo Credit: rafa2010 via Compfight cc
Je dirais que les plus fréquentes du moment, chez mon fils de 5 ans, c’est quand on lui refuse quelque chose, quoi que ce soit. C’est explosif et très sonore. Pour ma fille de 8 ans, ce sont surtout des cris dès que son frère ouvre la bouche, des « tu m’énerves, je te supporte plus » et tutti quanti, avec claquement de porte à la clé.
Les plus difficiles à gérer pour moi sont inévitablement celles qui se passent en public ou tout simplement hors de la maison. J’ai beaucoup plus de mal à prendre sur moi et à ne pas penser au regard des gens…
Bonne émission !
je ne connais pas cette émission mais j’espère que tu mettras le lien sur ton blog 😉
Mon grand a 4 ans et demi, les crises sont donc devenues très rares, vu qu’il sait s’exprimer autrement (et bouder aussi lol). Cependant une constante c’est le « moment » des crises:
quand il est très fatigué,
qu’il a faim,
ou qu’on le récupère après un moment plus ou moins long sans nous(de chez la nounou ou chez mes parents en fin de journée pour quand il était petit, de l’école pour sa première année).
Généralement, la crise était due a une contrariété, qui était souvent plus déclencheur que cause par elle même.
Ou encore , là cela devenait incompréhensible pour nous au début, si on faisait une entorse à ses rituels (descendre les escaliers le matin sans lui, ne pas avoir mis ses doudous et sa peau d’agneau sur le canapé AVANT de faire chauffer le biberon). Cela nous paraissait totalement surréaliste l’état de détresse dans lequel il se mettait pour ce qui nous semblait une broutille, on avait l’impression que sa vie en dépendait … un peu « monk » sur les bords lol puis on a vu que tous les enfants passaient par ces phases de « maniaquerie » (pas péjoratif comme terme, la phase « j’aime que tout soit en ordre dans ma tête » peut etre?), et que parfois sans s’en rendre compte c’est nous qui créions les rituels…
désolée pour la longueur du commentaire lol en espérant que çà parle aux autres aussi!
Ma fille 4 ans hurle à la mort le soir dès que je rentre du travail pour avoir un dessin animé ou un bonbon. Alors que ça fait une heure qu’elle est avec son père et qu’elle ne lui a rien demandé ! sinon pour n’importe quelle contrariété elle pleure …O_o
Ma grande 7 ans dit « nul » a toute contrariété, et quand c’est trop injuste elle part crier la tête étouffée dans son coussin (trés drole d’ailleurs)
Des crises dès qu’ils sont fatigués et nous aussi… vive le sommeil ! Disons que le mercredi soir après la gym, la piscine et le centre aéré il vaut mieux faire simple et garder les rangements de chambre et les brocolis aux épinards pour un autre jour.
Et sinon pour celui de 4 ans encore quelques crises quand nos avis sont divergents (genre il veut prendre son vélo pour aller à l’école et je dis non parce qu’il pleut) mais je m’aperçois que souvent il y a un déficit d’explications de ma part et qu’une fois que j’y remédie ça va mieux (ça ne marche pas à tous les coups mais quand même). Pour celle de presque 7 ans plus des pleurnicheries que des crises maintenant dès que quelque chose la contrarie. Les plus grosses crises ont lieu entre eux, dans des chamailleries frères-soeurs. En tout cas je trouve qu’il y a un vrai cap vers la quatrième année, on n’a presque plus d’explosions-hurlements-jetage par terre à la moindre contrariété.
Les crises les plus fréquentes de mes enfants se produisent quand nous rentrons le soir, que nous devons prendre le bain, manger, aller au lit : cris, chouineries, jetée par terre… bien évidemment cela ne se produit pas qd nous avons passé la journée tous ensembles à la maison.
Les plus difficiles à gérer sont toutes les crises qui arrivent qd je suis crevée (y compris celles décrites plus haut), quand j’ai eu une sale journée au travail. Je ne supporte pas non plus les cris entre eux, qd ça se termine par des « violences » du grand sur la petite, ça me met hors de moi. Mais à la limite je ne les gère pas trop mal, en expliquant que c’est interdit, que s’il doit y avoir punition, c’est aux parents de décider, et qu’on a pas le droit de taper.
Je ne sais pas si ça peut d’aider car mon fils est petit. Il a 7 mois et bien sûr comme beaucoup de bébés, il y a eu la crise du soir. Maintenant ça s’espace. Elles ont lieu en général après la période de stress (pas pendant les vacances mais à notre retour de vacances par exemple). Au début j’étais désemparée, j’essayais de le divertir (bercement, tétine, etc.). Je me suis aperçue que ça repoussait le moment des pleurs, et on y passait notre soirée (il pleure, tétine, la tétine tombe, il re-pleure, re-tétine, etc). Maintenant je le prend dans mes bras et je le laisse pleurer. Ca dure une demi-heure en général et après il est de meilleure humeur, voir carrément de bonne humeur.
les crises les plus fréquentes de ma presque 4 ans, c’est : je ne veux pas me laver, et je ne veux pas faire la sieste suivi de crise sur tout et n’importe quoi le soir à 19H !
Mais les crises vraiment pénibles à gérer pour moi ce sont ces petites agressions envers son frère de 8 mois, le pousser, lui prendre systématiquement les trucs avec lesquels il s’amuse. Elle l’accuse de l’avoir tapée, ou griffé, je comprends bien qu’elle le rend responsable de lui avoir fait quelque chose qui est plus de l’ordre du symbolique que du physique immédiat. Mais le vrai problème c’est le manque de temps ou d’énergie pour pour gérer ça sans colère. Les hormones aussi, qui sont encore un peu en mode « protéger le bébé »…
De mon côté, les crises qui persistent sont le matin dès que nous sommes en retard pour l’école et qu’au lieu d’appuyer sur l’accélérateur tous ensemble, « les chaussettes me gênent, je les veux pas celles là! » et de les enlever au moment de partir! Disons que le crises quand nous sommes en retard sont pour moi les plus dures à gérer c’est pourquoi elles montent en mayonnaise, je le sais, je le vois quand je le vis et bénis le papa quand il est présent pour tout apaiser… Le dernier truc que j’ai trouvé et qui marche pour l’instant, c’est de se donner un code « vert » « orange » ou « rouge » et c’est même eux qui me demandent « on est dans le rouge maman ou dans le vert? »