Quelle est la cause de votre colère ?

« L’action de quelqu’un peut « stimuler » notre colère mais elle n’en est jamais la cause, sa cause se situe dans nos pensées et dans notre interprétation de certaines situations.

Un matin, Stephen Covey se trouvait dans un métro presque vide. Tout était calme quand vint s’asseoir un homme avec 4 enfants. Bien qu’ils fissent un vacarme épouvantable, leur père ne disait rien.

Agacé, énervé, Stephen Covey fulminait intérieurement :

« C’est incroyable ! Cet homme est inconscient ! Il devrait dire à ses enfants de se calmer !!! »

Peu après, alors qu’il allait s’adresser au père, celui-ci lui dit :

« Je m’aperçois que mes enfants dérangent. Je vous prie de m’excuser de ne pas leur avoir demandé de se calmer mais je me sens très mal. Nous sortons de l’hopital où leur maman vient de mourir. »

En une seconde, la colère de Stephen Covey – qui provenait de ses propres pensées critiques – s’est muée en compassion. »

Anne Von Stappen

Sandrine Donzel

Parentalité, couple, communication, développement personnel ? Votre vie ne ressemble pas à ce qui est décrit dans les livres ? Pas de panique et bienvenue dans la VRAIE VIE, celle qui est abordée sur ce blog ! Je vous y propose des outils concrets, pragmatiques et REALISTES pour répondre à vos interrogations. Bonne lecture !

Sandrine Donzel has 738 posts and counting. See all posts by Sandrine Donzel

3 thoughts on “Quelle est la cause de votre colère ?

  • 30 octobre 2014 à 09:11
    Permalink

    Merci beaucoup Sandrine pour cet extrait du livre de Steven Covey !

    Je l’ai lu il y a une quinzaine d’années et je n’ai jamais pu oublier cet extrait, on ne peut plus parlant. On ne sait jamais ce qui se passe dans la vie des autres et avant de juger j’ai toujours cet exemple en tête… même si ce n’est pas toujours facile. 😉

    Répondre
  • 30 octobre 2014 à 10:47
    Permalink

    Bonjour,
    j’ai lu cet article, tellement percutant. Oui c’es tellement plus facile de critiquer, de juger, de vouloir défendre son espace personnel dans un métro vide, en s’imposant.
    Cet homme aurait pu se déplacer de quelques sièges, pour retrouver le calme, parce que lui aussi a ses problèmes. Il aurait pu aussi sourire aux enfants, leur parler, s’intéresser à eux. L’articulation du texte est très bien faite pour nous faire prendre conscience de l’absurdité de la colère: l’argument final est tellement fort et dérangeant!
    Méfions nous de nos élans toxiques!

    Répondre
  • 31 octobre 2014 à 00:09
    Permalink

    oui… toute la difficulté est de comprendre, d’identifier la cause de la colère… chaque goutte qui rempli le vase ou chaque tampon sur la carte de fidélité…

    Répondre

Laisser un commentaire